• publié le 12 mars 2010

    La Fédération Syndicale Etudiante tient à exprimer sa solidarité pleine et entière avec les classes populaires de Grèce, qui se révoltent aujourd'hui contre le plan d'austérité que veulent imposer les milieux bourgeois.
    La crise capitaliste, c'est le capitalisme lui-même qui en est la cause. La dette publique, les faillites en châine, la fragilité du système bancaire, se nourrissent les uns les autres, et chaque fois que le système déraille, c'est aux travailleurs qu'on demande de payer des politiques qui ne font que préparer une crise nouvelle, plus grande encore.
    C'est les travailleurs qui créent la richesse et produisent le profit qui va dans les poches des spéculateurs ! La société n'est en rien responsable des banqueroutes provoquées par une minorité. Et nous devrions payer sur notre santé, nos droits sociaux, notre éducation, nos conditions de vie l'incurie de ce système basé sur la concurrence ?
    L'Union Européenne, l'Etat grec, et les autres institutions capitalistes montrent une nouvelle fois leur visage anti-populaire. Mais la réaction prompte et rapide de la population et de la jeunesse en Grèce, qui s'était déjà soulevé à plusieurs reprises contre la brutalité policière, contre la privatisation des services utiles à la population et de l'éducation, est un exemple de résistance pour
    toute l'Europe !
    Dans le monde, en Europe, en France, le capitalisme et ses gouvernements continueront à pousser la majorité de la société vers la pauvreté tant que leur offensive ne sera pas brisée par la résistance unie et déterminée des travailleurs et des couches populaires. Si nous ne voulons pas payer pour une désastreuse situation économique dont nous ne sommes pas responsables, il faudra faire tourner nous-mêmes la société, en fonction des besoins de tous et pas de la loi du profit.
    En Grèce comme en France, construisons un front de lutte et de combat pour passer des résistances éparses d'aujourd'hui à la contre-offensive de demain !

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  • Nous reproduisons ici le communiqué de nos camarades de l'AGET-FSE (section toulousaine de la FSE)


    Répression policière sur les femmes en lutte

     Nous ne nous tairons pas face à un Etat sexiste

             Ce samedi 6 mars deux manifestations pour la journée pour la lutte des femmes ont eu lieu à Toulouse. La première, dans l'après-midi, regroupant environ 700 personnes s'est déroulée sans heurts. A 21h,un deuxième cortège non-mixte de 200 femmes, partait d'Arnaud Bernard pour revendiquer leur droit à circuler seules dans la rue sans subir les agressions de l'oppression masculine, d'un système machiste, raciste, patriarcal et capitaliste.

             A peine quelques minutes après le début de la manifestation, la BAC et les policiers sont intervenus en plein cortège pour interpeller une manifestante qui faisait des tags sur le trajet. Ceux-ci n'ont pas hésité à la rouer de coups alors qu'elle se trouvait à terre et à blesser plusieurs camarades qui tentaient de s'interposer, exhibant leurs chiens et leurs gazeuses. La militante a été ensuite emmenée au commissariat central où le cortège de femmes s'est ensuite rendu pour réclamer sa libération. Après un contrôle d'identité elle a été libérée vers 23h30.

             L'Etat, avec sa milice sexiste, a préféré empêcher notre manifestation par une répression violente sur nos militantes plutôt que de laisser les femmes revendiquer leurs droits et leur émancipation de son système patriarcal qui les opprime. Encore une fois rien n'est acquis et si la lutte contre la violence faite aux femmes a été décrétée grande cause nationale 2010, les femmes doivent continuer à lutter contre l'oppression patriarcale et la répression d'un Etat policier sur les mouvements sociaux.

    Solidarité entre toutes les femmes en lutte contre le patriarcat !!

      

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  • Nous reproduisons ici le communiqué de nos camarades de l'AGET-FSE (section FSE de Toulouse)



     L'Etat fait payer le prix de la révolte

     

    La répression post-CPE continue...

     
     

            Le 1er juin 2006, dans le cadre du mouvement contre le CPE, des étudiant-e-s empêchaient la tenue d'un débat «université-emploi » à la fac de lettres de Marseille. Suite à de violents affrontements entre les étudiant-e-s et la police, un militant avait été arrêté par la police et passé à tabac, puis placé en garde à vue. Le lendemain, trois militants supplémentaires étaient victimes d’arrestations ciblées, par la brigade anti-criminalité. Les condamnations furent lourdes : 4 mois avec sursis pour un militant et 2 mois avec sursis pour les trois autres, ainsi que 5800 euros d'amendes. La mobilisation avait alors permis de réunir la somme.

            L'un des policiers ayant réservé ses droits à l'expertise, il les a fait valoir récemment et le tribunal d'Aix les a recondamné à lui verser la somme de 4900 euros au titre du préjudice subi. La Justice continue, des années plus tard, à faire payer le prix de la révolte.

            La lutte contre le CPE a été l'un des mouvements étudiants des plus réprimés ces dernières années, une répression vouée à faire taire une lutte sociale exceptionnelle par son ampleur.

             L'AGET FSE tient à réaffirmer son soutien aux militants condamnés et aux victimes des répressions de tout ordre pour permettre aux luttes de continuer. La répression policière comme judiciaire est l'arme favorite de l'Etat et du patronat : nous ne nous tairons pas !

           Nous invitons les militants à participer à l'appel à contribution lancé par Sud étudiant, ainsi qu'aux concerts de soutien qui seront organisés en solidarité.

     

    TOUS ET TOUTES UNIS CONTRE LA REPRESSION


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  • Après le mouvement social de 2006 contre le loi sur l'égalité des chances (LEC), de 

    nombreux militants avaient été victimes de la répression. Ce fut par exemple le cas de quatre 

    étudiants qui ont reçu une peine de trois mois de prisons avec sursis et 5800 euros d'amende pour 

    avoir perturbé en juin 2006 un débat « Université-Emploi » à l'Université Aix-Marseille III. 

    Cependant, quatre ans après, suite à la plainte d'un agent de police, ils ont de nouveau été 

    condamnés à verser 4900 euros à ce dernier pour préjudice subi. 

    La Fédération Syndicale Étudiante dénonce ces nouvelles tentatives de répression à 

    l'encontre de tous ceux qui s'élèvent contre la loi des patrons et affirme son soutien à tous ceux et 

    toutes celles qui en sont victimes. 

    Face à la répression, la solidarité est notre arme !


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  • A Lille et à Villeneuve-d'Ascq, près de 700 étudiants résidant en cités-U ont lancé une grève 

    des loyers afin de protester contre l'insalubrité des logements sociaux étudiants et contre 

    l'augmentation constante des loyers. 

    La Fédération Syndicale Etudiante s'associe totalement à cette lutte des étudiants lillois et à 

    leurs revendications. En effet, sur 2,2 millions d'étudiants, seules 163 000 chambres sont mises à 

    disposition des étudiants par les CROUS, à peine assez pour loger un tiers des étudiants boursiers. 

    De plus, lorsque les CROUS rénovent les logements sociaux étudiants, cela s'accompagne 

    systématiquement de hausses de loyers d'environ 80 euros. Si le plan Anciaux prévoit la 

    construction de 50 000 logements, il s'agit d'une goutte d'eau par rapport aux besoins. 

    Ainsi, depuis la rentrée universitaire, la FSE mène une campagne, conjointement avec la 

    CGT CROUS et avec des militants de l'Unef (à Lille, notamment). exigeant la rénovation et la 

    construction de logements sociaux étudiants à hauteur des besoin, la baisse des loyers dans le privé 

    comme dans le public, l'égalité entre français et étrangers dans l'accession à ces mêmes logements, 

    la suppression des contrats de location précaire ou encore la réquisition des logements vides. 

    Le porte-parolat de la FSE


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