• Nous reproduisons ici un communiqué de soutien aux inculpé-e-s de la fac du Mirail :
    communiqué


    signez donc la pétition



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  • lettre d'info



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  • Lorsque les étudiant-e-s se mobilisent pour leurs droits, les seules réponses qui leur sont 

    données par les administrations universitaires, par les CROUS ou par le gouvernement sont la police, 

    les matraques et les tribunaux. 

    Ainsi, à Grenoble, le CROUS a menacé de porter plainte contre la FSE suite à une action 

    menée par la section. A Caen, suite à une action « RU Gratuit », le CROUS a porté plainte contre X. 

    Dans la même ville, suite à une auto réduction dans un supermarché, 2 de nos camarades de la FSE ont 

    été arrêtés et 6 personnes ont été convoquées plus tard. A Toulouse, plusieurs militant-e-s de la FSE 

    passeront devant le tribunal le 24 juin, risquant amendes, interdiction de travailler dans l'éducation et le 

    social et impossibilité de se réinscrire à l'université, pour des motifs tels que « vol de gâteaux ». A Paris, 

    ce sont 6 militants syndicaux (2 de la FSE, 2 de SUD Étudiant et 2 de la CNT) qui ont été placés en 

    garde à vue pour avoir voulu défendre leurs droits syndicaux fondamentaux. 

    Il ne s'agit là que de quelques exemples de la répression anti-syndicale qui s'abat toujours 

    plus durement contre tous ceux et celles qui se battent pour une fac publique, gratuite, indépendante de 

    tout intérêt économique et ouverte aux enfants des classes populaires. 

    La Fédération Syndicale Étudiante dénonce ces tentatives d'intimidation. Nous ne nous 

    laisserons jamais réduire au silence par la répression, seule réaction du gouvernement face aux luttes 

    sociales menées par les lycéen-ne-s, les étudiant-e-s et les travailleurs-euses. Quelques soient les 

    tentatives de répression dont nous sommes victimes, nous n'abandonnerons jamais notre lutte contre la 

    privatisation de l'enseignement supérieur et de l'aide sociale étudiante. 

    Nous tenons également à rappeler notre soutien plein et entier à l'ensemble des militant-e-s victimes de 

    la répression et exigeons l'arrêt immédiat des poursuites contre nos camarades convoqué-e-s devant les 

    tribunaux. 

    Face à la répression, la solidarité est notre arme ! 


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  • Nous reproduisons ici un communiqué déposé sur le site Indymedia-Paris, ainsi que le communiqué de soutien rédigé ce matin. Les camarades ont finalement pu sortir de GAC vers 19h30, aujourd'hui premier avril.



    Sur le nouveau site Indymedia-Paris: 

    Des militants syndicalistes de Paris 1 convoqués au commissariat

    http://paris.indymedia.org/spip.php?article422 

    "Plusieurs militants syndicalistes et associatifs de l'université Paris 1 : de la FSE, de SUD, de la CNT et de la Bibliothèque Alternative sont convoqués le jeudi 1er avril 2010 à 9 et 10h au commissariat du 14e arrondissement, 114-116 avenue du Maine, métro Gaîté.

    Tout porte à croire que ces convocations s'inscrivent dans un contexte de dégradation des conditions d'études et de répression anti-syndicale et politique de l'administration de l'université à Tolbiac comme ailleurs. Cela se concrétise entre autres par la remise en cause des locaux syndicaux, de la liberté de se réunir et de la liberté d'affichage de tous-tes les étudiant-e-s.

    Ces événements s'ancrent dans un climat de répression policière accrue, de flicage et de fichage systématique comme notamment dimanche 28 mars à Paris où 110 personnes sur 200 ont été interpellées et 70 placées en garde à vue à la suite d'une manifestation contre l'enfermement, pourtant déposée.

    Nous trouvons inadmissible que des militants subissent les pressions administratives et policières. Pour nous à Tolbiac, un nouveau pallier à été franchi : il sera le départ d'une mobilisation contre la répression anti-syndicale et politique à l'université.

    Contre la répression : Solidarité !"

    Des étudiant-e-s

    *Paris 1 = La Sorbonne et Tolbiac (centre PMF)



    Le texte qui suit a été rédigé le 01 avril par les soutiens rassemblés devant le commissariat du 14ème arrondissement à Paris. Il est à diffuser au plus vite, et le plus largement possible (sites, forums, listes mail...):

    Au moins 6 militants associatifs et syndicaux de l'université Paris 1 y ont été convoqués ce matin entre 9 et 10h. Ils ont été maintenus en GAV (à la surprise générale) sur l'accusation de séquestration, suite à une plainte déposée par la directrice du centre PMF (affectueusement appelé Tolbiac, 90 rue de Tolbiac dans le 13ème). Ces convocations viennent alimenter un climat de tension entre les étudiants et l'administration qui n'a fait qu'empirer ces derniers mois, avec notamment la menace de l'expulsion de la Bibliothèque Alternative de son local à Tolbiac, qui n'est sans doute pas sans rapport avec le fait qu'elle le partage avec le syndicat CNT. Les étudiants mobilisés, les membres de la Bibliothèque Alternative et des syndicats Sud-Étudiant, Fse et Cnt sont évidemment solidaires des étudiants visés, exigent leur libération immédiate et l'arrêt des poursuites et appelent à un rassemblement en soutien devant le commissariat du 14èmearrondissement (114 av. du Maine, métro Gaîté l. 14) à partir de 14h cet après-midi.


    Signez en ligne la pétition en défense de la bibliothèque alternative de Tolbiac:http://lapetition.be/en-ligne/soute...


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  • Le mardi 9 mars dernier, Luc Châtel a annoncé vouloir faire appel dès la rentrée 2010 aux 

    retraités de l'éducation nationale et aux étudiants pour remplacer les enseignants absents. 

    La Fédération Syndicale Étudiante dénonce cette nouvelle mesure qui vise à accompagner 

    les suppressions successives de postes d'enseignants du second degré et à précariser. Tirer de la 

    retraite d'anciens professeurs ou d'aller chercher dans les IUFM n'ayant pas achevé leur formation 

    afin de constituer un vivier de main d'œuvre sous-payé et précaire relève du cynisme le plus 

    complet. 

    Face à cette logique de destruction du service d'éducation, la FSE se bat pour le recrutement 

    d'enseignants titulaires à hauteur des besoins et pour le retrait inconditionnel de la réforme des 

    concours de l'enseignement. 


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