• publié le 12 septembre 2010

    Comme les travailleur-euse-s de Continental Clairoix, les ouvrier-e-s de Continental Automotive Toulouse subissent les plans de restructuration les uns après les autres. On assiste une fois de plus à ce que le patronat nomme une « réduction de la masse salariale », autrement dit, une réduction des salaires et une destruction des conditions de travail.

    C'est ce qui s'est passé à Continental Clairoix : les ouvrier-e-s avaient accepté de revenir aux 40h... avec la promesse de la survie de l'usine. On sait ce qu'il en a été, ces promesses n'ont jamais été tenues, et les camarades de Continental Clairoix ont mené une lutte exemplaire.

    Comme à General Motors Strasbourg, où la direction a fait passer par référendum une réduction de 10% des salaires sur l'année. 30% des travailleur-euse-s ainsi que la section CGT ont réfusé ce chantage, résistant aux pressions de la direction pour signer ces accords.

    Partout dans le monde, ce sont nos camarades travailleurs et travailleuses qui subissent de plein fouet les attaques de la bourgeoisie, prête à leur faire payer la crise capitaliste. 

    Nous, étudiant-e-s et syndicalistes de classe à la Fédération Syndicale Etudiante, défendant l'unité
    étudiant-e-s/travailleur-euse-s, seront présent-e-s lundi à 13h30 sur le site Toulousain de Continental pour soutenir nos camarades ouvrier-e-s.

    Cette assemblée du personnel à 13h30 sera suivie d'une rencontre avec des délégations de salarié-e-s de Continental d'Allemagne, d'Espagne, et de Clairoix. Nous apportons tout notre soutien à cette initiative et à cette rencontre internationale entre les travailleur-euse-s.

    Le mouvement ouvrier n'a pas de frontière, ce n'est qu'en unissant nos forces que l'on pourra mettre à mal la dictature des patrons et de leurs laquais. 


    Rassemblement demain 13 septembre à 13h30 

    La solidarité ouvrière n'a pas de frontière ! 

    Solidarité Etudiant-e-s Travailleu-euse-s !


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  • Nous reproduisons ici le communiqué de nos camarades de Paris 1


    Après les bagarres de la Sorbonne ou du Panthéon opposant des militants politiques et syndicaux à des militants d’extrême droite venus les provoquer et distribuer leur propagande nauséabonde, cette fois-ci, les groupuscules néo-fascistes s’attaquent à Tolbiac. En effet, le local de la Fédération Syndicale Étudiante a été saccagé ce mercredi 1 septembre. Si nous ne connaissons pas les auteurs de ce saccage, nous sommes néanmoins admiratifs de leur inspiration stylistique non moins que des peintures rupestres qu’ils nous ont laissé : « la gauche c’est la misère », « bloqueur en prison », « gauchistes = parasites ». D’autre part, des croix celtiques et des croix de Lorraine ont été taguées. Si ces militants ont une grande capacité de destruction, elle est moindre concernant leur connaissance de la droite française.


    Humour mis à part, nous devons nous en inquiéter. La presse avait fait grand bruit de la reformation du GUD, mouvement de défense regroupant des étudiants nationalistes, et après un été des plus sécuritaires, le fascisme reprend de la vigueur dans le milieu étudiant.

    La FSE restera vigilante et n’offrira qu’une réponse politique et progressiste à ses attaques répétées.


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  • publié le 05 septembre 2010

    Le 13 juillet 2010, Eric Woerth a présenté lors du conseil des ministres, son projet de loi pour la réforme des retraites. Ce projet est l'aboutissement de la casse de notre système de retraite par répartition que le gouvernement prépare, au sein du conseil d'administration des retraites, depuis des années. Le gouvernement a clairement choisi son camp : celui du patronat et il détruit tous les acquis sociaux que les travailleurs/euses ont gagné dans les luttes.

    Le gouvernement repousse l'âge de la retraite à 62 ans s'appuyant principalement sur l'allongement de la durée de vie. Mais rien ne justifie que l'on doive travailler plus longtemps, si ce n'est de maximiser les profits sur le dos des travailleurs/euses! Et n'oublions pas que les colossales exonérations de charges pour les entreprises sont la cause essentielle du déficit de financement des retraites. Le choix est donc clair : financer les entreprises, faire payer les salarié-e-s.

    Après avoir casser les régimes spéciaux, le gouvernement feint de prendre en compte la pénibilité des conditions de travail. Mais cette mesure n'est qu'un leurre: en liquidant la médecine du travail et en individualisant la reconnaissance de la pénibilité du travail au cas par cas, il casse les protections collectives et marginalise les travailleurs/euses les plus exploité-e-s. Comme si la pénibilité des conditions de travail n'était pas du au poste lui-même et à l'exploitation qu'il engendre mais aux individus eux même.

    Enfin, le gouvernement ne propose pourtant aucune solution pour lutter contre le chômage de masse des plus de 55 ans. Il s'en remet à l'évolution volontaire des politiques de ressources humaines des entreprises ! Repousser l'âge de départ à la retraite risque donc de se solder par une explosion du chômage, peser à la baisse sur les salaires, et obliger les gens à accepter n'importe quel emploi.

    Et toutes ces attaques n'ont qu'un seul but: mettre fin au système de retraite par répartition pour le remplacer par un système par capitalisation. Le patronat peut donc se féliciter de cette mesure qui appelle directement à augmenter le rendement du capital

    Face à cette attaque frontale, la Fédération Syndicale Étudiante exige le retrait pur et simple de cette réforme qui dégrade les conditions de vie des travailleurs/euses au seul bénéfice du patronat. La Fédération Syndicale Étudiante appelle l'ensemble des étudiant-e-s, en tant que futurs travailleurs/euses, à descendre dans la rue et à participer massivement aux manifestations du 7 septembre.

    Cette journée doit être un point d'appui pour montrer au gouvernement notre détermination sans faille contre cette réforme. Elle doit aussi être le point de départ d'une lutte offensive qui doit s'amplifier dès le lendemain du 7 septembre par la mise en place d'une grève générale, seule à même de satisfaire nos revendications,

    Tous et toutes uni-e-s dans la rue! 
    Lycéen-ne-s, étudiant-e-s et travailleurs/euses 
    avec ou sans emploi, 
    Solidarité !
    SEULE LA LUTTE PAIE !


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  • Fédération Syndicale Etudiante - Communiqué de presse du 31 mai 2010


    L'assaut israélien contre le convoi humanitaire international qui tentait de briser l'embargo 

    effroyable qui frappe la population de Gaza est un acte criminel de l'État d'Israël qui doit être 

    condamné par l'ensemble du mouvement syndical. 

    Cet assaut rappelle une fois de plus au monde la situation de barbarie coloniale dans laquelle 

    est plongée les Palestiniens par l'État sioniste. 

    La Fédération Syndicale Étudiante appelle les étudiants à s'associer aux protestations 

    prévues dès ce soir contre ces nouveaux meurtres perpétrés par l'armée israélienne. 

    La Fédération Syndicale Étudiante, qui défend le droit des peuples à déterminer librement 

    leur destin, appelle au boycott de l'État d'Israël. Ce dernier ne pourrait continuer son œuvre 

    d'oppression sans le soutien économique, politique et militaire des principales puissances 

    impérialistes, dont la France. Le blocus contre Gaza doit être levé, les colonies démantelées. Bien 

    plus, tant que ne seront pas libérés les prisonniers politiques palestiniens, que les réfugiés n'auront 

    pas acquis le droit au retour, il faudra continuer, inlassablement, à se mobiliser en soutien des justes 

    revendications palestiniennes ! 

    Le colonialisme a toujours été défait, partout. Il en sera de même en Palestine. Dans cette 

    lutte, nous soutenons les forces progressistes. Le jour viendra où sera arraché un État Palestinien uni 

    et laïque, qui assurera des droits égaux à tous et toutes dans un Moyen-Orient débarrassé de la 

    réaction et du colonialisme. 

    La Fédération Syndicale Étudiante


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  • publié le 26 mai 2010

    La nouvelle réforme des retraites que le gouvernement s'apprête à faire, est aussi un coup porté contre les étudiant-e-s qui seront les salarié-e-s de demain. Décider d'allonger le temps de cotisations, c'est pénaliser les jeunes qui entrent plus tard sur le marché du travail. Ils sont confrontés à la précarité puisqu'ils sont souvent astreints aux contrats précaires et aux stages non rémunérés qui sont par définition, sans cotisation. La plupart se demandent donc, s'ils toucheront une retraite un jour.
    De plus, retarder l'âge de départ à la retraite est une grave attaque contre les travailleurs-ses qui exercent les travaux les plus pénibles et qui ont une espérance de vie bien inférieure à la moyenne: des chiffres de l'Insee qui date de 2005 montre que l'espérance de vie à l'âge de 35 ans des femmes cadres dépasse de 3 ans celle des ouvrières et un écart de 7 ans entre les hommes cadres et les ouvriers!
    Ces contre-réformes vont condamner les futur-e-s retraité-e-s à la pauvreté voire à la misère. C'est en particulier vrai pour les plus précaires comme les femmes qui sont cantonnées aux emplois à temps partiels, ou à toutes celles et tous ceux qui sont au chômage ou seront frappés par les vagues de licenciements.
    C'est pourquoi, il est important de dénoncer la propagande du gouvernement qui présente cette énième réforme des retraites comme une fatalité. Fatalité qui est justifiée par l'argument fallacieux selon lequel il n'y aurait pas assez d'actifs pour financer les pensions des retraité-e-s de plus en plus nombreux. Toutefois, une contre-offensive idéologique ne pourra suffire pour battre le gouvernement et
    le patronat.
    Même si c'est une étape importante pour mobiliser, on ne peut se contenter de réunions publiques. Il sera indispensable de travailler collectivement à l'élaboration d'une plateforme de revendications claires qui sera un point d'appui pour un véritable affrontement avec le gouvernement
    pour un retour à 37,5 années maximum de cotisations sociales ainsi que la préservation du système de retraites par répartitions.
    La FSE appelle à participer à la journée de grèves et de manifestations du 27 mai.
    Cependant, elle ne peut rester sans lendemain. Elle doit être le point de départ d'une grève générale qui unisse lycéen-ne-s, étudiant-e-s et travailleurs-ses avec ou sans emploi, la seule à même de satisfaire nos revendications.

    Arrêt et remboursement des exonérations des cotisations patronales !
    Augmentation des salaires et allocations !
    Refus de tout allongement du temps de travail !

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