• publié le 03 mars 2011

    Les révoltes populaires qui se poursuivent actuellement en Libye font face à une féroce répression d'État, signe d'un pouvoir corrompu, qui ne lâche rien, mais qui vit ses derniers instants. Le gouvernement libyen a pourtant annoncé des mesures sociales comme l'augmentation des salaires ou des allocations pour calmer la contestation, des miettes qui ne changeront pas la situation du pays, et qui ne fera pas retomber la détermination des insurgé-e-s. Depuis les années 1990, la Libye est le théâtre d'affrontements violents opposant le pouvoir et la population. En Libye comme ailleurs, ce sont les travailleurs/euses, ouvriers/ères, paysan-ne-s qui constituent la base de la révolte. 

    En Tunisie, les révoltes ne faiblissent pas : manifestations, grèves et actions collectives se multiplient contre les tentatives d'une bourgeoisie soucieuse de préserver ses intérêts en construisant une «transition démocratique», nouveau masque de l'oppression impérialiste. En Tunisie comme en Égypte, les appareils d'État, notamment l'armée et les dispositifs de contrôle et de répression sont quasiment intacts. La démission du Premier ministre Mohamed Ghannouchi sous la pression des manifestant-e-s est le signe que les Tunisien-ne-s ne sont pas dupes, et que révolution ne signifie pas simple changement de régime politique afin que la bourgeoisie puisse conserver ses intérêts impérialistes.

    En Égypte, même réalité. Après les combats formidables menés par les masses populaires pour faire tomber Moubarack, c'est l'armée qui est aujourd'hui au pouvoir, réprimant les manifestant-e-s et grévistes qui continuent à se mobiliser pour réclamer la liberté et la justice sociale. L'armée a bel et bien réalisé un coup d'État pour préserver et garantir les intérêts impérialistes et sionistes. Et les travailleur-euse-s le savent, eux qui s'organisent et luttent actuellement pour défendre leurs intérêts de classe.

    Au Bahreïn, les mobilisations populaires se poursuivent, avec pour revendication la justice sociale mais aussi la chute du régime.

    En Algérie, la mobilisation se poursuit malgré un dispositif policier important et une répression féroce. Lundi 21 février, 500 étudiant-e-s ont manifesté devant les locaux du ministère de l'enseignement supérieur et ont été violemment réprimé-e-s par la police. Les étudiant-e-s algérien-ne-s en sont à leur cinquième rassemblement contre la mise en place du système Licence/Master/Doctorat (LMD). Il est certain que pour obtenir satisfaction de leurs revendications, ils devront s'allier aux forces populaires qui multiplient les appels à manifester pour réclamer le départ du pouvoir militaire algérien.

    Dans d'autres pays comme le Yémen, la Syrie, l'Irak, l'Iran, le sultanat d'Oman ou encore le Maroc, le peuple continue d'organiser grèves et manifestations au nom de revendications sociales importantes, mais aussi pour réclamer le départ de dirigeants corrompus et réactionnaires. Partout, les cibles prises à partie par les manifestant-e-s sont les structures de la répression, tels que les commissariats de police.

    Au Burkina-Faso également, dans la troisième ville du pays, Koudougou, de violentes manifestations ont éclaté suite à la mort d'un lycéen, Justin Zongo, par la police. La situation est insurrectionnelle, deux policiers sont morts et d'autres ont été séquestrés par les manifestant-e-s. Cinq d'entre eux sont morts et plusieurs autres ont été grièvement blessé-e-s. Selon certain-e-s manifestant-e-s et des agent-e-s de santé, cité-e-s par le quotidien L'Observateur Paalga, la police aurait fait usage de balles réelles. Dans leur colère, les manifestant-e-s ont incendié une douzaine de véhicules appartenant à la police, à la gendarmerie et au gouvernorat de la région du Centre-Ouest dont ils ont réduit les bureaux en cendres. Ces révoltes, dont les acteurs/actrices sont principalement des étudiant-e-s et des lycéen-ne-s, gagnent d'autres villes du pays telles que Ouagadougou, Ouahigouya, Poa, etc.


    La Fédération Syndicale Étudiante soutient les rassemblements, manifestations, et les actions populaires appelés dans toutes les villes et les villages des pays du Maghreb, du Moyen-Orient et d'Afrique. Nous devons organiser une solidarité active en multipliant les rassemblements de soutien et autres événements de solidarité, en montrant que les bourgeoisies occidentales ont des intérêts impérialistes dans les anciens territoires coloniaux, et qu'ils tiennent à les préserver par dessus tout.


    Dans le monde arabe et ailleurs, vive les luttes populaires
    contre l'impérialisme et les dictatures !

    Solidarité avec les insurgé-e-s !


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  • publié le 15 février 2011

    Vendredi 11 février dans l'après-midi, Hosni Moubarak vient d'annoncer sa démission. Dans les rues du Caire et dans l'ensemble du pays, c'est une liesse générale qui s'empare du peuple. Ce même peuple qui n'a pas cédé devant la violence des mercenaires et de la police secrète injustement présenté comme des manifestant-e-s pro-Moubarak, qui a poursuivi ses actions malgré la répression féroce dont ils étaient la cible. Après trois semaines de mobilisation intense pendant lesquelles le peuple a fait preuve de courage et de détermination, qui n'a pas cédé alors qu'au même moment la plupart des médias bourgeois nous vendais la thèse de l'essoufflement du mouvement, ce même peuple va devoir affronter maintenant les véritables enjeux. 

    Certes, Moubarack vient de démissionner et avec lui c'est le symbole d'une dictature qui s'effondre face à l'insurrection des masses populaires. Cependant, il faut garder à l'esprit que Moubarack fait parti des milieux militaires, et que c'est l'armée qui a toujours gouverné le pays. Aujourd'hui, Omar Souleimane, un proche de Moubarack, vient d'annoncer la création d'un conseil militaire pour diriger le pays. Il est évident que l'armée veut entamer un semblant de transition démocratique, quelques gestes d'ouvertures au sein de la légalité en vigueur, pour éviter toute rupture politique, et surtout afin de pouvoir maintenir son rang et ses privilèges. Moubarack a été lâché par la bourgeoisie égyptienne tout comme par les bourgeoisie occidentale dans la mesure où il n'était plus capable de préserver la paix sociale et de contenir la colère du peuple. 

    N'oublions pas que la bourgeoisie égyptienne sont des alliés essentiels des États-Unis et d'Israël dans la région. Par exemple, l'État égyptien a soutenu le blocus de Gaza participant à tuer des milliers de palestiniens pendant l'opération « Plomb durci » en décembre 2008. Par ailleurs, le canal de Suez est aussi un enjeu essentiel pour le bien être de l'économie mondiale. 
    Les États-Unis sont à la manœuvre pour sauver leurs intérêts. Ils ont été prêts à sacrifier Moubarak, et il y a fort à parier qu'il mettront à sa place une nouvelle marionnette garant des intérêts impérialistes américains et israeliens. Par la bouche d'Hillary Clinton, ils ont dit vouloir une transition en Égypte, transition qui devra assurer la stabilité de ses positions dans la région. 
    Aujourd'hui, le peuple égyptien comme le peuple tunisien actuellement, doit continuer à se battre pour ne pas se faire voler leur révolution. Rappelons que la moitié des travailleu-euse-s égyptien-ne-s ne vivent qu'avec 1,50€ par jour ! Les institutions auront beau changer de façade, c'est la justice sociale que réclame le peuple !

    En Tunisie, le gouvernement actuel entame des aménagements de façades espérant ainsi étouffer la contestation qui ne faibli pas. Le changement de ministres du RCD ne change rien aux problèmes et ne fera pas disparaître la misère et le chômage. L'urgence aujourd'hui est que le peuple s'organise pour défendre ses intérêts jusqu'au bout et chasse les différentes bourgeoisies au service de l'impérialisme. 

    En France, les organisations progressistes, syndicales et politiques, doivent maintenir la pression sur la bourgeoisie française. Un front anti-impérialiste pour soutenir les peuples en lutte du Maghreb et d'ailleurs, est impératif. Partout, nous devons organiser rassemblements de soutien et autres initiatives de solidarité.



    Gloire au peuple égyptien et à sa révolution en marche !

    Unissons-nous contre l'impérialisme et ses alliés !


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  • publié le 08 février 2011

    Le gouvernement a annoncé une suppression de 16000 postes dans l'éducation nationale pour la rentrée prochaine, il continue ainsi sa logique de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite.

    Comme dans beaucoup de secteurs (santé, transport, énergie...) c'est une véritable destruction du service public qu'orchestre le gouvernement. Dans l'éducation, il y a de plus en plus d'élèves et de moins en moins d'enseignant-e-s et de personnel entrainant des classes surchargées et des conditions d'étude et de travail déplorables. En outre, il y a de plus en plus de sous-traitance pour les services dans les établissements scolaires augmentant la précarité des travailleurs/euses.Le gouvernement a annoncé une suppression de 16000 postes dans l'éducation nationale pour la rentrée prochaine, il continue ainsi sa logique de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite. 
    Comme dans beaucoup de secteurs (santé, transport, énergie...) c'est une véritable destruction du service public qu'orchestre le gouvernement. Dans l'éducation, il y a de plus en plus d'élèves et de moins en moins d'enseignant-e-s et de personnel entrainant des classes surchargées et des conditions d'étude et de travail déplorables. En outre, il y a de plus en plus de sous-traitance pour les services dans les établissements scolaires augmentant la précarité des travailleurs/euses.
    Ce jeudi 10 février, une journée nationale de grève et de manifestation est prévue dans l'éducation pour protester contre cette politique de liquidation du service public d'éducation. La FSE appelle l'ensemble des étudiant-e-s à participer à cette journée. Il faut que nous soyons capables de construire un rapport de force conséquent inscrit dans la durée, en effet nous ne connaissons que trop bien la limite des journées d'action isolées.

    POUR L'EMBAUCHE A HAUTEUR DES BESOINS 
    D'ENSEIGNANT-E-S ET DE PERSONNELS

    TITULARISATION DE TOUTES ET TOUS LES PRECAIRES

    POUR UN SERVICE PUBLIC DE QUALITE

    Ce jeudi 10 février, une journée nationale de grève et de manifestation est prévue dans l'éducation pour protester contre cette politique de liquidation du service public d'éducation. La FSE appelle l'ensemble des étudiant-e-s à participer à cette journée. Il faut que nous soyons capables de construire un rapport de force conséquent inscrit dans la durée, en effet nous ne connaissons que trop bien la limite des journées d'action isolées.

    POUR L'EMBAUCHE A HAUTEUR DES BESOINS 
    D'ENSEIGNANT-E-S ET DE PERSONNELS

    TITULARISATION DE TOUTES ET TOUS LES PRECAIRES

    POUR UN SERVICE PUBLIC DE QUALITE


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  • publié le 07 février 2011

    Face à la plupart des commentateurs/trices, figures médiatiques et autres marionnettes au service de la bourgeoisie, prise de court par la détermination du peuple égyptien, nous tenons à rappeler que depuis plusieurs années, l'Égypte est secouée par des vagues de luttes ouvrières dans le textile notamment, ou encore dans les briqueteries, l'industrie automobile... Les révoltes populaires qui secouent actuellement ce pays ne sont pas une explosion dans un ciel serein contrairement à ce que l'on essaie de nous faire croire. Cependant le contexte égyptien ne ressemble pas à celui de la Tunisie. Les forces syndicales et politiques sont atomisées, et dans la plupart des cas tenues par le pouvoir en place comme c'est le cas de l'Union des Travailleurs Égyptiens.

    Il faut aussi rappeler que le régime égyptien est un allié essentiel des États-Unis et d'Israël, il constitue une pièce déterminante de l'ordre impérialiste dans la région. Au travers d'Hillary Clinton, les États-Unis ont dit vouloir une transition en Égypte, transition qui devra assurer la stabilité de ses positions dans la région. Cela leur sera difficile. Il leur faut à la fois répondre à l'aspiration à plus de démocratie, organiser des élections, en évitant que l'association des Frères musulmans ne prennent trop de place. Dans ce dispositif l'armée va jouer un rôle d'autant plus déterminant qu'elle bénéficie à la base d'une sympathie populaire. Les pays impérialistes sont prêts à sacrifier Moubarak, mais celui-ci ne semble pas disposé à quitter le pouvoir aussi facilement.

    En effet, le dictateur a commencé à manœuvrer afin de rester en place, il est responsable de la situation actuelle. Pour contrer les formidables mobilisations populaires, il a fait appel à des mercenaires et à la police secrète chargés de semer le chaos afin de le présenter lui et l'armée comme les garants de la pacification. Ces tentatives de troubles et de tensions pour discréditer l'action du peuple ne sont pas nouvelles, elles sont reprises actuellement par les médias bourgeois qui n'ont de cesse de nous présenter la situation entre l'affrontement des anti et pro Moubarak. Il n' y a pas de manifestant-e-s pro Moubarak, seulement des individus payé-e-s par le régime pour fomenter le trouble et la violence afin de discréditer et tenter de freiner l'action des masses populaires.

    Après treize jours de mobilisations intenses où le peuple résiste à l'intimidation, à la violence des classes dominantes (rappelons que plus de 100 personnes ont été tuées depuis le début du mouvement), les revendications des manifestant-e-s sont les mêmes : ils réclament notamment le départ de Moubarak mais aussi le droit à la justice sociale. Réuni place Tahrir dans le centre du Caire (qui veut dire place de la libération !), le peuple doit maintenant faire face aux manœuvres politiques de la bourgeoisie égyptienne et des puissances impérialistes qui tentent de sortir de cette situation en organisant une transition démocratique qui ne répondra nullement aux aspirations du peuple !

    Face à cette situation, la Fédération Syndicale Étudiante tient à exprimer sa solidarité envers le peuple égyptien. La FSE dénonce les manœuvres politiques entamées par les classes dominantes égyptiennes et les pays impérialistes. Elle dénonce également la désinformation des mass-médias nous présentant la situation comme si deux franges de la population s'affrontaient, l'armée et Moubarak jouant un rôle d'arbitre. Rien n'est plus faux dans la manière de nous présenter les faits ! Nous condamnons bien entendu la répression féroce que subit la population égyptienne dans sa lutte légitime ! 

    En réalité, les enjeux impérialistes dans la région sont tels que le peuple égyptien doit faire face à beaucoup d'ennemi-e-s. Les organisations progressistes, syndicales et politiques, doivent dénoncer les tentatives de récupération de la révolution égyptienne et relayer l'information sur leurs lieux de travail, d'études et de vie. Partout, nous devons organiser des rassemblement de soutien !

    Vive la lutte du peuple égyptien !
    A bas l'impérialisme et ses complices réactionnaires arabes ! 
    Face à la répression, à la criminalisation des masses populaires égyptiennes, il faut populariser ces luttes et se mobiliser ici contre l'impérialisme, particulièrement l'impérialisme français qui soutient les régimes oppresseurs du Maghreb et du Moyen-Orient !


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  • publié le 04 février 2011

    Le matin du jeudi 3 février 2011 a eu lieu le procès des sept étudiant-e-s inculpé-e-s de l'université du Mirail, au Tribunal de Grande Instance de Toulouse. Après des convocations au commissariat, sur plainte de la présidence de l'université Toulouse II le Mirail, les sept étudiant-e-s ayant participé, parmi des milliers d'autres, au mouvement de lutte contre la LRU en 2009 étaient accusé-e-s de « vols » et de « dégradations ». 

    Du 2 février au mois de juin 2009, un important mouvement notamment contre la loi LRU (Libertés et Responsabilités des Universités) avait été mené par les personnels enseignant-e-s, chercheurs/euses, Biatoss et étudiant-e-s des universités de France, dont Toulouse II le Mirail. Plus de 4 mois de grève, des Assemblées Générales jusqu'à plus de 2500 personnes, de nombreuses manifestations et actions. Il s'agit d'une lutte d'ampleur au niveau étudiant par sa longueur et sa dureté. 

    Pour rappel, Valérie Pécresse, Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, avait, au moment des faits exigé que les « responsables » du mouvement étudiant soient condamné-e-s à des peines exemplaires, cette volonté répressive s'est fait entendre à travers les propos du procureur de la République, celui-ci ayant requis des peines disproportionnées : 18 mois de sursis pour « coups et blessures », 12 mois et 8 mois de sursis pour « dégradations », 3 mois de sursis pour « vol de denrées alimentaires en réunion », assorties pour certain-e-s d'une interdiction d'exercer dans l'éducation nationale. Et ce sans aucune preuve matérielle tangible. Le verdict sera rendu le 31 mars.

    Ces réquisitions démontrent la volonté de l'Etat de faire de ce procès un exemple, et de casser toute lutte à venir. Le seul but est d'incriminer des acteurs et actrices de la lutte sociale, en s'acharnant sur les militant-e-s de classe. Cette attitude se place dans un cadre plus général de répression contre toutes celles et tous ceux qui ont lutté hier et luttent aujourd'hui. Partout l'arsenal répressif se durcit. Dans les usines, les entreprises, les quartiers populaires, les universités... Le gouvernement et le patronat affirment la même logique : la volonté de répondre aux contestations populaires par le déchaînement des forces répressives.

    L'université du Mirail, quant à elle, demande des dommages et intérêts de plusieurs dizaines de milliers d'euros. Or, il s'est avéré que la présidence de l'université n'avait pas l'aval du Conseil d'Administration du Mirail pour porter plainte. Et cela, alors même que la majorité des personnels de l'université avaient exprimé leur soutien aux étudiant-e-s inculpé-e-s, notamment par le vote à l'unanimité d'une motion de soutien au Conseil de la Vie Universitaire, réclamant entre autre le retrait des plaintes. Cela démontre à nouveau que les instances décisionnelles de l'Université ne sont qu'une vitrine démocratique. 

    La justice nous montre une fois de plus son vrai visage: une justice bourgeoise, garante du bon ordre républicain, au service de la répression et de la domination de classe. L'Etat et le patronat comptent sur notre isolement et notre désunion pour asseoir ses capacités d'attaque. Face à cela, il est nécessaire de réunir nos résistances et de faire vivre la solidarité.
    eau que les instances décisionnelles de l'Université ne sont qu'une vitrine démocratique. 

    La lutte à l'Université du Mirail pour l'arrêt des poursuites à l'encontre des personnes mobilisées est le combat contre une politique répressive généralisée. La répression que subissent nos camarades est une déclaration de guerre adressée à toutes et tous ceux/celles qui n'ont pas renoncé à lutter pour l'égalité et la justice sociale. Nous ne les laisserons pas nous piétiner sans réagir, car nous ne connaissons que trop bien la logique du pouvoir : en criminaliser une pour en terroriser cent. 

    Face à cette logique, seule notre solidarité peut faire face. Ainsi, la FSE appelle tous ceux et celles (syndicats, organisations politiques, associations, individu-e-s…) qui luttent contre l'engrenage répressif à soutenir les inculpé-e-s du mirail, ainsi que toutes les victimes de la répression, de quelque manière que ce soit : soutiens financiers, soutiens politiques, événements médiatiques, rassemblements…


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