• communiqués FSE

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  • Malgré l’interdiction de la « marche des cochons », organisée par le Bloc Identitaire pour dénoncer la vente de viande hallal, soit disant révélatrice de l’islamisation de la France, environ 500 personnes, identitaires, néo-nazis et autres se sont quand même réuni-e-s samedi 14 mai à Lyon. Soit disant pour défendre la liberté d’expression, en protestant contre l’interdiction préfectorale. Ce n’était en fait qu’une excuse pour véhiculer leurs idées fascisantes.

    Durant la même journée, une manifestation anti-fasciste a rassemblé environ 1500 personnes. En marge de la manifestation, des heurts ont eu lieu entre militant-e-s antifascistes, militant-e-s d’extrême droite, et forces de l’ordre. Trois anti-fascistes sont toujours retenu-e-s par la police.

    Les pouvoirs publics essaient de faire passer ces évènements pour une « guéguerre » entre extrême droite et extrême gauche, alors que cette menace dépasse largement ce cadre et est loin de ne concerner que l’extrême gauche.

    En effet, dès la dispersion du rassemblement, les manifestants d’extrême droite s’en sont pris à diverses devantures de kebab. Plus tard dans la soirée, des nazis ont attaqué des lieux « alternatifs », des bars et des personnes souvent au hasard, en scandant des cris racistes, ouvertement nazis. Une dizaine de personnes sont, encore à cette heure, hospitalisé-e-s, dont certain-e-s dans un état critique.

    La FSE exige que les trois anti-fascistes soit relaché-e-s immédiatement et que les poursuites à leur encontre soit abandonnées. La FSE exige la fermeture des deux locaux d’extrême droite ouverts à Lyon. La FSE appelle l’ensemble des étudiant-e-s à continuer de lutter contre toute manifestation de l’extrême droite quelle qu’elle soit.

     

    PAS DE FASCISTES DANS LES QUARTIERS

    PAS DE QUARTIER POUR LES FASCISTES !


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  • publié le 01 mai 2011

    Depuis le 10 janvier, un mouvement social, notamment appuyé par les élèves et les étudiant-e-s, pour la titularisation d'une dizaine d'employé-e-s contractuel-le-s de cantine, de ménage et de bibliothèque a lieu à l'ENS. Cela faisait un mois que les étudiant-e-s occupaient la direction en soutien aux personnels afin d'obtenir leurs revendications lorsque cette dernière a demandé aux forces de l'ordre d'intervenir, ces dernières étant par ailleurs toujours présentes sur l'école. Cette réponse est malheureusement devenu habituelle quand on revendique plus de droits sociaux et que l'on se heurte à la politique du gouvernement au service du patronat.
    La non-titularisation des emplois contractuels n'est pas dû qu'à un manque de moyen mais aussi à un choix de priorité de la direction. En effet, les grévistes ont pris connaissance de courriels de la direction où ils/elles ont appris avec stupéfaction, que 14 postes de CDI avait été proposés par le gouvernement et que la direction de l'ENS les a refusé, soutenue par Pécresse, sous prétexte que ce ne sont pas des postes d'enseignants, ingénieurs (catégorie A ou B). Cela démontre bien que les conditions de travail des personnels précaires non enseignant de l'ENS ne sont pas une priorité pour la direction s'inscrivant ainsi dans la logique du gouvernement de non-renouvellement des postes de fonctionnaires et de destruction du service public.
    Ce n'est qu'un des nombreux exemples (voir la lettre ouverte de l'Assemblée Générale ci-dessous) de la non prise en compte des revendications par la direction. La FSE exige l'obtention de toutes les revendications (voir la lettre ci-dessous), le retrait des forces de l'ordre sur l'école et l'abandon de toutes les poursuites judiciaires à l'encontre des acteurs et actrices du mouvement social.
    En effet, des plaintes ont été portées contre des étudiant-e-s et des personnels en lutte afin de faire taire la contestation sociale mais nous ne connaissons que trop bien leur méthode: en condamner un pour en terroriser 100 et nous ne nous laisserons pas faire.

    LA SOLIDARITE EST NOTRE ARME !
    TITULARISATION DE TOUS LES EMPLOIS CONTRACTUELS !
    POUR LA JUSTICE SOCIALE !
    Nicolas Guegan, porte parole de la FSE (06-88-78-01-42)

    Lettre de l'Assemblée Générale des étudiant-e-s et personnels en lutte de l'ENS:

    Paris, le 22 avril 2011
     
    Madame,
      
    Nous, Assemblée Générale des personnel-le-s, élèves, étudiant-e-s en lutte de l'ENS, avons pris connaissance ce matin d'une série de courriels émanant manifestement des différents services administratifs de l'Ecole. Nous y avons découvert avec consternation que toutes nos craintes étaient justifiées :
    1. Concernant le « protocole CROUS », Coralie Waluga affirme : « il n'y aura aucune garantie que les contractuels restent à l'ENS ». Nous rappelons qu'elle avait dit exactement l'inverse aux grévistes. Elle leur a donc menti. 
    2. Concernant le « protocole Tron » dans lequel le secrétaire d'Etat à la fonction publique proposait de donner 14 postes de fonctionnaires supplémentaires pour le règlement du conflit à l'ENS, et que le travail de désinformation de la Direction avait réussi à faire passer aux yeux de tous pour une invention de l'AG, nous avons la preuve qu'il a bel et bien été proposé par le cabinet de M. Tron et refusé par Mme Canto : « MCS redit bien qu'elle est contre ces 14 postes au restaurant de l'école, si elle veut des postes c'est pour des professeurs. Toutes nos enquêtes et inspections disent qu'on a trop de catégories C. Notre quadriennal ne demande que des A. D'ailleurs, cela serait très mal pris dans l'école, la bibliothèque menace de se mettre en grève sur le thème pourquoi eux et pas nous, nous  avons eu des alertes en ce sens. (…) MCS répond qu'il faut un protocole très clair pour le restaurant qui donne des CDI immédiats au restaurant en contrepartie du passage au CROUS ensuite, mais sinon c'est le reste de l'établissement qui se met en grève si on signe le protocole tel quel. Elle pense pouvoir contenir le problème au  restaurant pour que cela reste circonscrit. » MCS est donc personnellement responsable du maintien dans la précarité de ses employé-e-s en grève, qui  aurait pu devenir fonctionnaires. Elle est aussi coupable d'un vaste mensonge orchestré avec le ministère : « Ils concluent la réunion en disant qu'on a le droit de rien dire (sic), surtout pas que le cabinet de Pécresse négocie avec celui de Tron ». Mais il y a plus : non contente de mentir à la communauté normalienne, MCS a aussi joué la comédie devant ses supérieurs hiérarchiques au Ministère. On lit en effet cette notation amusante : « MCS fait mine de le [le protocole Tron] découvrir en séance ». 
    3. Concernant nos moyens d'action, qui suscitent la colère de la Direction et nous ont valu l'intervention violente de la police, nous nous félicitons du soutien de la Directrice Générale des Services. Une certaine Coralie écrit en effet : « Finalement les élèves ont eu raison d'occuper les locaux, les méthodes de terroristes sont celles qui fonctionnent le mieux donc…Je vais peut-être revenir cagoulée lundi ! ». 
    4. Concernant les finances de l'Ecole, nous nous réjouissons de savoir qu'elles se portent assez bien pour permettre des travaux inutiles, justifiés par les seuls caprices de MCS. Une personne visiblement bien informée raconte cette anecdote plaisante : « j'ai oublié de vous dire juste pour rire que la directrice a su par un cafteur quelconque que le couloir du troisième étage du 29 était peint en orange, elle n'est jamais venue, ça ne lui plaît pas, elle a fait dire à Pascal Roussel qu'il allait falloir changer ça vite et que ce serait elle qui déciderait la couleur ! Elle n'a vraiment rien d'autre à  f… (sic) en ce moment ? » Nous nous posons la même question. Par ailleurs, nous voudrions qu'on nous explique pourquoi le montant de la prime de précarité attribuée aux contractuel-le-s doit être négocié euro par euro alors que la Direction se permet de telles dépenses. Si MCS n'aime pas la couleur orange, les précaires de l'Ecole ont des problèmes plus urgents : se nourrir, se loger et se soigner. L'attitude de MCS est scandaleuse, mais peut-être vaut-il mieux en rire qu'en pleurer. 
    Ce que nous demandons, pour notre part, a toujours été clair :
    ·      Titularisations ou a minima un CDI immédiat pour tou-te-s les grévistes.·      Il n'est pas question d'une reprise du travail à la cantine si les responsables contre lesquels des procédures disciplinaires sont en cours sont toujours en cuisine, et ce pour la sécurité de tou-te-s.·      La prime de 1000 euros qui a déjà été négociée et votée dans les instances de l'ENS, sur laquelle la Direction tente de revenir (nous rappelons que, que ce soit en CDD ou en CDI, le statut est toujours de contractuel-le et non de fonctionnaire comme cela devrait être le cas sur une fonction pérenne, ce qui justifie un dédommagement).·      Le remboursement intégral des jours de grève.·      Un engagement écrit à ne demander ni poursuites ni sanctions contre les personnel-le-s et étudiant-e-s ayant participé au mouvement. Les membres de l'AG seront très vigilant-e-s sur ce point.  
    Les « fuites » de l'administration prennent toute leur saveur à la lumière du dernier protocole de sortie de grève proposé par la direction en concertation avec la direction  nationale de la FERC-SUP CGT, en dehors de toute discussion avec les grévistes. Ce protocole :
    ·      Répond à la question de la titularisation par de simples vœux pieux placés en préambule du texte.
    ·      S'obstine à refuser à tou-te-s les grévistes un traitement égalitaire puisque les trois personnel-le-s ayant moins de trois ans d'ancienneté devraient se satisfaire d'un montage juridique hasardeux : des CDD comportant une promesse de CDIsation en septembre (l'AG n'accorde plus aucune confiance à une Direction dont les mensonges sont avérés. Nous rappelons que la Direction arguait il n'y pas si longtemps de l'impossibilité totale de faire des CDI, ce sur quoi elle est revenue, pourquoi donc refuser de les donner à tou-te-s les grévistes ?).
    ·      N'apporte aucune garantie claire concernant la procédure disciplinaire engagée à l'encontre du chef de cuisine.
    ·      Revient sur la prime de précarité déjà négociée.
      
    Regrettant que vous n'ayez pas jusqu'à présent jugé bon de prendre en compte les revendications des grévistes, nous nous permettons de vous rappeler que vous êtes seule responsable du blocage de la situation et de son durcissement potentiel. Ce n'est pas en négociant dans nos dos avec les directions syndicales que vous réglerez le conflit. Il est temps d'écouter la parole des grévistes !
      L'assemblée générale des personnel-le-s, étudiant-e-s, et élèves mobilisé-e-s.


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  • publié le 25 avril 2011

    (maintenu malgré les changements de dernière minute)

    La casse de l'éducation s'organise au niveau international notamment au cours des G8. Le prochain concernant les universités s'organise en France. Une première partie aura lieu du 28 au 30 avril à Besançon où des étudiant-e-s choisi-e-s par des président-e-s d'université et des recteurs/rectrices discuteront entre eux/elles de la mobilité internationale et du développement durable. La deuxième partie qui devait se dérouler du 5 au 7 mai à Dijon où des président-e-s et recteurs/rectrices d'université de plus de quarante pays discuterons du lien entre universités et entreprises est reportée ou déplacée, nous n'avons pas plus de précisions pour l'instant.
    La FSE, ainsi que de nombreuses autres organisations, participera au contre sommet de l'éducation et de la recherche qui est quand même maintenu malgré les changements de dernière minute qui ont pour seul but de déstabiliser la contestation. Ce contre sommet est mis en place afin de combattre la logique de rentabilité imposée à l'éducation par les états au service du patronat.
    En effet, partout dans le monde, les universités sont attaquées avec notamment la soumission aux intérêts privés de la recherche et des savoirs, la précarisation des personnels et la hausse des frais d'inscription (Algérie, Colombie, Espagne, Grèce, Irlande, Italie, Maroc, Mexique, Portugal, Royaume-Uni, Tunisie…) au détriment des missions de service public et de la justice sociale. Les enfants des classes populaires se voient ainsi partout restreindre de plus en plus l'accès à un savoir critique.
    Ces attaques s'organisent au niveau international, il nous faut donc riposter de la même façon. Ce sommet sera l'occasion de nous coordonner en alimentant les réseaux de lutte internationaux.
    Seront donc organisés diverses actions à Besançon entre le 27 et le 30 avril, un contre sommet international du 5 au 7 mai à Dijon et une manifestation le samedi 7 mai départ 14h00 du Campus et 14h30 de la Place Wilson . Lors du contre sommet auront lieu des ateliers, conférences, débats... pour plus d'informations: http://www.contreg8db2011.lautre.net .
    La FSE appelle l'ensemble des étudiant-e-s à participer à ces évènements ainsi que de continuer la lutte contre la privatisation de l'éducation.


    ATTAQUE GLOBALE, RIPOSTE GLOBALE
    POUR UNE FAC CRITIQUE ET POPULAIRE
    POUR LA JUSTICE SOCIALE !


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  • publié le 01 avril 2011

    Le matin du 31 mars 2011, la décision de justice concernant les 7 inculpé-e-s de l'Université Toulouse II le Mirail a été rendue. 
    -8 mois de sursis pour « coup dans les testicules », 
    -6 mois de sursis pour « dégradations » et « tentative de vol d'électroménager » 
    -4 mois de sursis pour avoir cassé une porte, 
    -2 mois de sursis pour « vol de denrées alimentaires et de papeterie en réunion », 
    -des amendes pour plus de 3000 euros, 
    -une somme de plus de 21000 euros de dommages et intérêts pour l'Université du Mirail,
    -pour tou-te-s une inscription au casier judiciaire entraînant de lourdes conséquences
    Et ce sans aucune preuve matérielle tangible.
    La justice nous montre une fois de plus son vrai visage: une justice au service de la classe dominante. 

    Pour rappel, leur procès a eu lieu le jeudi 3 février 2011, au Tribunal de Grande Instance de Toulouse. Après des convocations au commissariat, sur plainte de la présidence de l'Université Toulouse II le Mirail, sept étudiant-e-s ayant participé, parmi des milliers d'autres, au mouvement de lutte contre la LRU en 2009 ont été inculpé-e-s 

    Du 2 février au mois de juin 2009, un important mouvement notamment contre la loi LRU (Loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités) avait été mené par les personnels enseignant-e-s, chercheurs/euses, Biatoss et étudiant-e-s des universités de France, dont Toulouse II le Mirail. Plus de 4 mois de grève, des Assemblées Générales jusqu'à plus de 2500 personnes, de nombreuses manifestations et actions. Il s'agit d'une lutte d'ampleur au niveau étudiant de par sa longueur et sa dureté. 

    Pour rappel, Valérie Pécresse, Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, avait, au moment des faits exigé que les « responsables » du mouvement étudiant soient condamné-e-s à des peines exemplaires, cette volonté répressive s'est fait entendre à travers les propos du procureur de la République, celui-ci ayant requis des peines disproportionnées. 
    Ces réquisitions démontrent la volonté de l'État de faire de ce procès un exemple, et de casser toute lutte à venir. Le seul but est d'incriminer des acteurs et actrices de la lutte sociale, en s'acharnant sur les militant-e-s de classe. Cette attitude se place dans un cadre plus général de répression contre toutes celles et tous ceux qui ont lutté hier et luttent aujourd'hui. Partout l'arsenal répressif se durcit. Dans les usines, les entreprises, les quartiers populaires, les universités... Le gouvernement et le patronat affirment la même logique : la volonté de répondre aux contestations populaires par le déchaînement des forces répressives.

    L'Université du Mirail, quant à elle, avait demandé des dommages et intérêts disproportionnés au regard des faits reprochés. Or, il s'est avéré que la présidence de l'Université n'avait pas l'aval du Conseil d'Administration du Mirail pour porter plainte. Et cela, alors même que la majorité des personnels de l'université avaient exprimé leur soutien aux étudiant-e-s inculpé-e-s, notamment par le vote d'une motion de soutien au Conseil des Études et de la Vie Universitaire, réclamant entre autre le retrait des plaintes. La justice a apparemment décidé d'ignorer la requête des avocats de la défense pour l'annulation de la plainte de l'Université.

    La lutte à l'Université du Mirail pour l'arrêt des poursuites à l'encontre des personnes mobilisées est le combat contre une politique répressive généralisée. La répression que subissent nos camarades est une déclaration de guerre adressée à toutes et tous ceux/celles qui n'ont pas renoncé à résister. L'État et le patronat comptent sur notre isolement et notre désunion pour asseoir ses capacités d'attaque. Face à cela, il est nécessaire de réunir nos résistances et de faire vivre la solidarité. Nous ne les laisserons pas nous piétiner sans réagir, car nous ne connaissons que trop bien la logique du pouvoir : en criminaliser un-e pour en terroriser cent. 
    Face à cette logique, seule notre solidarité peut faire face. Ainsi, la FSE appelle toutes et tous ceux et celles (syndicats, organisations politiques, associations, individu-e-s…) qui luttent contre l'engrenage répressif à soutenir les inculpé-e-s du Mirail, ainsi que toutes les victimes de la répression, à travers un investissement dans les divers collectifs anti-répression et/ou de quelque manière que ce soit : soutiens financiers, soutiens politiques, événements médiatiques, rassemblements, actions… 


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  • Le week end dernier, un militant de la fédération syndicale étudiante, appartenant a l'organisation de jeunesse SEGI, a été arrêté et a passé 3 jours en garde à vue. Il a été relaché sans poursuite. Un soit disant lien avec « le terrorisme » est le pretexte à cette arrestation arbitraire. Cette rafle n'est pas la première et on assiste à un véritable retour en force de la traque des militant-e-s de SEGI, et plus généralement des militant-e-s progressistes basques.
    L'Etat espagnol, bien connu pour ses actes de tortures sur des militant-e-s progressistes, a, sous couvert de terrorisme, trouvé des soutiens de poids dans son combat pour faire taire la contestation. En effet, l'union européenne, la France et l'Espagne se sont à nouveau alliés pour détruire tout mouvement d'autodétermination au pays basque et s'acharnent avec encore plus de force sur l'organisation SEGI pour en finir avec leur combat pour la justice sociale et l'émancipation des peuples. Cet acharnement a un seul but: mettre un terme définitif à des organisations, comme aux luttes pour le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, portant en leur sein la contestation sociale et les révoltes populaires qui effraie tant de gouvernants.
    Depuis la récente mise en place du mandat d'arrêt européen, nouvel instrument de collaboration des polices européennes, l'État français participe activement à l'arrestation et aux tortures de l'Etat espagnol et illégalise ainsi dans la pratique une organisation connue et légale en france. Cette logique cherche non plus a juger les militant-e-s progressistes en tant que délinquants mais bien en tant que terroristes. Et SEGI, comme l'ensemble des organisations progressistes basques, devient le cobaye du laboratoire répressif européen. En accusant de terrorisme les militant-e-s d'une organisations luttant pour la liberté des peuples et contre les logiques impérialistes des gouvernants, l'Etat français a franchi un cap. Face à cette politique forcenée qui vise à détruire toute organisation de classe portant un projet d'émancipation sociale, nous continuerons avec force à nous battre du côté des militant-e-s des organisations progressistes victimes de la répression.
    La FSE appelle toutes les organisations politiques, syndicales et associatives à se joindre au combat. Nous devons lutter ensemble et prendre conscience que nous sommes toutes et tous des futurs militant-e-s de SEGI: Muselé-e, traqué-e, torturé-e et jugé-e « présumé-e terroriste » par une justice d'exception. Nous ne plierons pas sous les menaces et nous apportons tout notre soutien aux militant-e-s de SEGI face à cette repression.
    Non au mandat d'arret européenne !
    Libération des prisonnier-re-s politiques !
    Solidarité avec SEGI !


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