• publié le 02 juillet 2009

    Le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche vient d'annoncer l'augmentation
    des droits d'inscription à l'Université :

    •1,2% d'augmentation en Licence (soit 171 euros au lieu de 169 l'an dernier)

    •2,2% d'augmentation en Master (soit 231 euros au lieu de 226 l'an dernier)

    •2,2% d'augmentation en Doctorat (soit 350 euros au lieu de 342 l'an dernier)


    A ces frais s'ajoutent la sécurité sociale étudiante et, dans un grand nombre d'universités, des
    frais d'inscriptions illégaux pouvant aller jusqu'à plusieurs centaines d'euros qui subsistent malgré les
    promesses continuelles de suppression de la part de Valérie Pécresse depuis qu'elle a prit ses fonctions.

    La FSE dénonce cette nouvelle augmentation qui ferme un peu plus les portes de l'Université aux
    enfants de la classe ouvrière, dans la continuité des augmentations auxquelles nous assistons chaque
    année. A cela, nous opposons une Université gratuite, ouverte à tous et à toutes et aux financements 100% publics.

    Pour une université gratuite et populaire seule la lutte paie!

    Pour la FSE, le président porte parole, Thomas Miele

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  • publié le 01 juillet 2009

    Les 26, 27 et 28 juin, la Fédération Syndicale Étudiante (FSE) a tenu son
    septième congrès à Paris. Trente délégués représentant les sections de Paris 1 et 4, de
    Paris 7, de Toulouse 1, 2 et 3, Limoges, Pau, Dijon, Amiens, Orléans, Aix en Provence,
    Lyon 1, 2 et 3 se sont réunis et ont débattu pendant ces trois jours. Deux nouvelles
    sections, Reims et Grenoble, ont été intégrées dans la fédération. La section d'Aix-
    Marseille, pour des raisons pratiques, s'est scindée en deux sections, une par ville. Les
    sections de Caen et Marseille, absentes, qui n'ont pu se déplacer, ont participé à la
    discussion par le biais de contributions écrites.

    Face à la répression grandissante des étudiants et plus généralement des
    travailleurs, nous avons invité plusieurs organisations et avons décidé de lancer un appel
    commun.

    Ensemble, nous avons également discuté du lancement d'un collectif antiimpérialiste,
    pour dénoncer l'impérialisme de l'Etat français et ses manoeuvre en Afrique,
    Afghanistan, etc.

    Les débats ont principalement porté sur le bilan à faire de la mobilisation que
    le milieu universitaire a connu ces derniers mois, sur la nécessité du travail en
    interprofessionnel, sur la défense d'une orientation syndicale de classe, ou encore de
    sujets divers, comme la loi sur l'interdiction du voile dans l'enseignement supérieur ou la
    structuration de l'auto-organisation étudiante.

    Nous avons décidé de lancer une campagne sur le thème du logement étudiant
    afin de dénoncer la sélection sociale au sein des CROUS via la hausse du prix des loyers,
    le manque alarmant de logements sociaux étudiants, les conditions de logement parfois
    scandaleuse dans le privé, et plus généralement la privatisation des CROUS et le
    démantèlement du système d'aide sociale sur critères sociaux.


    Pour la FSE, le président porte parole, Thomas Miele

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  • publié le 17 juin 2009

    La presse n'a pas manqué de noter que le procès du 10 Juin de nos camarades Alexandre et Tayeb a été l'occasion de démonter point par point le dossier d'accusation particulièrement vide qui avait été établi contre eux. Mis à part des contradictions flagrantes, on y trouve absolument rien de consistant, et certainement pas d'éléments qui pourraient arracher une quelconque conviction que nos camarades sont les auteurs des faits qu'on leur reproche.

    À l'inverse, l'ensemble des témoignages des étudiants, personnels et enseignants qui étaient présents, tant sur le site de l'Université que sur les lieux des arrestations, démontrent l'inverse; tandis qu'aucun étudiant ni aucun administratif n'a témoigné contre eux. Il ne manque pourtant pas de réactionnaires qui seraient prêts à tout pour nuire à notre organisation. S'ils en avaient eu l'occasion, pourquoi s'en seraient-ils privés ?

    Pourtant, en dépit de l'ensemble des éléments produits par la défense, le procureur de la République, représentant direct du gouvernement, s'est permis de requérir des peines de prison avec sursis, dont une de six mois, contre nos camarades ! Durant le procès, à aucun moment, les inculpés n'ont accusé le parquet de partialité politique. Pourtant le procureur a adopté une attitude défensive, passant la moitié de son réquisitoire à jurer qu'il était impartial et à se défendre de tout parti pris de ce type.

    Il ne fait aucun doute que cette réquisition du ministère public est purement et simplement politique, et ne correspond en rien à la prétendue « défense des intérêts de la société » ni à l'application du droit, qui plaide sans ambigüité pour la relaxe !

    Alors que les liquidateurs de l'éducation et les voyous de la finance qui volent chaque jour des millions extorqués sur l'exploitation du travail d'autrui courent toujours; ce sont les syndicalistes
    et tous ceux qui luttent qui sont visés par la répression de l'appareil d'Etat !

    La Fédération Syndicale Étudiante appelle les étudiants et l'opinion démocratique à rester vigilants sur le sort de nos deux camarades. Nous remercions les organisations qui nous ont apporté leur soutien, et appelons les organisations progressistes à s'unir largement face aux menaces qui pèsent sur nos libertés. Le jugement de nos camarades sera rendu le 1er Juillet. Nous appelons à être présents ce jour là.


    Relaxe pour Alexandre et Tayeb !
    Tous unis contre la répression !

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  • publié le 29 juin 2009

    Mercredi 24 juin vers midi, un commando de gros bras (cagoulés et armés de matraques et de bombes lacrymogènes) de l'Union départementale CGT de Paris, a violemment expulsé les travailleur-euses sanspapiers et leurs familles qui occupaient depuis 13 mois l'annexe de la Bourse du travail de Paris, rue Charlot.

    Ces pratiques ne sont pas nouvelles : déjà le SO de la CGT s'en était pris aux travailleursses
    sans-papiers qui prenaient par à la manifestation du 22 mai 2008 contre la réforme des retraites. Ces actes sont révoltants et intolérables.
    Est-ce étonnant ? Non, car la direction de la CGT est hostile au mouvement des travailleur-euses sans-papiers.
    Elle s'est ralliée au concept d'immigration choisie voulue par le gouvernement français, et négocie avec lui son application. Bernard Thibault et ses complices ont choisi leur camp, et ce n'est pas le nôtre, c'est celui de l'impérialisme qui tri les travailleursses selon ses besoins.

    Aujourd'hui, un peu partout en France des militant-e-s
    cégétistes de base se battent courageusement aux côtés des travailleurs et travailleuses sans-papiers, mais ils ne sont pas soutenus par leur confédération.
    La FSE se bat dans les facs pour la régularisation des étudiantes sans-papiers et la liberté d'inscription pour les étrangeres.
    C'est donc sans hésiter que nous nous plaçons aux côté des travailleur-euses sans-papiers pour leur régularisation à tous et toutes, et que nous exigeons la libre-circulation des travailleur-euses.

    Travailleur-euses avec ou sanspapiers : même classe, même combat !

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  • publié le 12 juin 2009

    Depuis le 5 mai dernier, les personnels de l’universite de Sao Paulo au Bresil sont en grève pour une augmentation de salaire. Dans leurs revendications apparait aussi la demande de rehabilitation de leur camarade Claudionor Brandao, dirigeant du syndicat des travailleurs de l’université de San Paulo (SINTUSP) dont il a été renvoyé pour avoir commis le crime d’être un militant syndical.

    Face à l'ampleur de la mobilisation, le rectorat a pris la décision d’envoyer la police pour “occuper” le campus. Le 9 juin, 1500 étudiants, personnels et enseignants se sont réunis pour protester contre la présence policière. Aux étudiants qui leur lançaient des fleurs, les forces de l'Etat ont répondu par des lancés de gaz lacrymogènes et les flash ball.

    Bilan de ce rassemblement : plusieurs militants, dont Brandao, sont incarcérés sous ordre du rectorat. Ils ont été libérés depuis mais demeurent sous plusieurs chefs d’accusation dont “atteinte à la propriété publique” ou autres motifs fallacieux qui leur font courir le risque d'une nouvelle incarcération. 

    Malheureusement, ce type de répression syndicale n’est pas sans nous rappeler la réalité que nous vivons en France et dans l'ensemble de l’Europe. Partout les militants politiques et syndicaux sont réprimés. Face à la crise du système qui attaque l'ensemble des classes populaires, les luttes face à la dégradation de nos conditions de vie vont se multiplier, et la répression ne va cesser de s’accentuer à l'échelle de la planète. 

    Les personnels et les étudiants de l'université de Sao Paulo ont raison de poursuivre la grève pour imposer de meilleures conditions de travail et d'études, et de refuser la présence policière dans leur université.

    Montrons que notre solidarité n’a pas de frontières ! 

    Vive la lutte de nos camarades brésiliens ! 

    Flics, hors de nos facs !

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