• publié le 20 mars 2009

    Hier, la manifestation interprofessionnelle a réuni près de 110.000 manifestants à Toulouse contre les attaques du gouvernement et les effets de la crise sur les travailleurs : licenciements, précarité, casse de l'éducation et de la santé etc.

    Le cortège étudiant s'est terminée par une action « d'autoréduction », votée en Assemblée Générale, réunissant plusieurs centaines d'étudiants, de lycéens et de travailleurs. Le principe de cette action symbolique était de bloquer les caisses du magasin en échange de la gratuité de plusieurs produits. Alors que tout se déroulait dans le calme, la Brigade Anti-Criminalité accompagnée des gardes mobiles ont chargé violemment les manifestants qui bloquaient le magasin.

    Après une première charge sans sommation pour évacuer les entrées du magasin, où au moins deux manifestantes se sont faites ouvrir le crane par des coups de matraques, les forces de l'ordre ont tenté de disperser la foule avec des tirs de flash ball et des bombes déflagrantes. Un militant de l'AGET-FSE a été grièvement blessé près de l'œil par un tir tendu de flash ball. A l'heure où nous écrivons, notre camarade est toujours hospitalisé.

    La Fédération Syndicale Étudiante condamne fermement les violences policières et dénoncent la répression qui s'abat sur ces militants.

    Malgré les intimidations du ministère et de la police, la FSE continue et continuera son combat avec la plus grande fermeté pour une fac ouverte aux enfants d'ouvriers ! 

    Solidarité avec notre camarade !

    Face à la répression, la solidarité est notre arme !


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  • publié le 18 mars 2009

    Voilà plus de deux mois que la mobilisation des étudiants et des personnels enseignants et non enseignants se poursuit. Face à cela, les présidents d'université et la ministre Valérie Pécresse ne répondent que par une répression de plus en plus féroce : fermetures administratives, évacuation des universités par les CRS, gazages et matraquages etc. 

    Ce soir, ce sont deux militants de la FSE qui viennent de se faire arrêter durant un rassemblement devant la préfecture de Pau. Leur seul crime : combattre pour une fac ouverte aux enfants d'ouvriers ! Ce nouveau cas de répression est une déclaration de guerre à tout le mouvement étudiant qui se bat notamment pour l'abrogation sans condition de la LRU. Nous ne les laisserons pas se faire arrêter sans réagir ! 

    La Fédération Syndicale Etudiante appelle tous les étudiants, les personnels et les militants attachés au respect des libertés démocratiques à soutenir nos camarades. 

    La FSE ne reculera pas face aux provocations policières et continuera son combat contre ceux qui veulent soumettre totalement l'université au capital. 


    « Une attaque contre un seul est une attaque contre tous ! »

    A bas l'Etat policier !



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  • publié le 06 mars 2009

    Depuis plus d'un mois, la mobilisation des étudiants, des enseignants chercheurs et des personnels BIATOSS se poursuit. Aujourd'hui, la lutte continue et ne cesse de prendre de l'ampleur. En effet, jeudi 5 mars, ce sont près de 50.000 personnes qui ont manifesté pour exiger, notamment, l'abrogation de la LRU. Par ailleurs, déjà plus de 23 universités ont voté la grève avec piquets de grève. Cela prouve que la détermination des étudiants et des personnels enseignants et non enseignants reste sans faille malgré les effets d'annonce du gouvernement.

    En effet, François Fillon vient de faire plusieurs annonces en réponse à la mobilisation : réécriture du décret sur le statut des enseignant chercheurs, pas de suppressions de postes dans l'enseignement supérieur en 2010 et 2011 et la mise en place d'une commission de suivi de la réforme du recrutement et de la formation des enseignants.

    Ces annonces sont évidemment bien loin de répondre aux revendications de la mobilisation qui, en premier lieu, exige l'abrogation de la LRU. Néanmoins, la CPU (Conférence des présidents d'universités) et les syndicats co-gestionnaires enseignants et étudiants se gargarisent d'une possible « sortie de crise », cependant la crise est bien là et ne cesse de prendre de l'ampleur.

    La Fédération Syndicale Etudiante appelle les étudiants à poursuivre la mobilisation jusqu'à la grève totale des universités, seule à même de faire plier le gouvernement sur nos revendications légitimes.

    Les peuples des colonies françaises nous montrent la voie, c'est dans une lutte unie et déterminée que nous remporterons la victoire ! 

    Abrogation de la LRU et de ses applications !

    Augmentation des bourses en qualité et en quantité, sur 12 mois et sans préférence nationale !

    Titularisation et embauche de personnels à hauteur des besoins !

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  • publié le 25 février 2009

    Le mouvement sur les universités continue à prendre de l'ampleur. Plusieurs dizaines d'universités ont revoté la grève cette semaine, dont déjà 12 ont mis en place les piquets de grève. La première coordination étudiante qui s'est tenue à Rennes les 14 et 15 février a réuni 63 universités. L'appel adopté se prononce clairement pour l'unité de l'ensemble du mouvement universitaire, en met en son centre l'abrogation de la LRU. Il se prononce clairement pour "la cessation totale et reconductble des cours".

    Mais quelques semaines à peine après le début de la mobilisation on nous parle déjà de concertations, de "grenelles", de négociations, d'"états généraux" ! Déjà on demande au gouvernement une "véritable réponse" aux "inquiétudes" de la "communauté universitaire". Nous ne sommes pas "inquiets", nous sommes simplement conscients de ce que le gouvernement et le patronat veulent nous imposer ! Nous ne demandons rien à Sarkozy : il ne trahira jamais les intérêts de sa classe. Refusons le piège des négociations dans lequel on veut déjà nous faire sombrer.

    Notre seule arme face au gouvernement, c'est la lutte et la grève. Nous devons nous mobiliser jusqu'à la satisfaction de nos revendications. Imposons le blocage total des universités, en commençant par mettre des piquets de grève partout où les conditions sont réunies.

    La lutte contre le CPE l'a montré : le gouvernement ne recule que quand la grève menace de gagner ou gagne d'autres secteurs. Or aujourd'hui ce sont des milliers de travailleurs qui sont attaqués de plein fouet par la crise (baisses de salaires, "chômage technique", licenciements, etc.) et qui commencent à riposter malgré la passivité des centrales syndicales. Tous ensemble nous devons lutter pour faire reculer le gourvenement. C'est cette convergence avec les travailleurs qu'il redoute le plus : elle doit être notre objectif central. Suivons la voie ouverte par les travailleurs et le peuple de Guadeloupe !

    Seule la lutte paie !
    Personnels enseignants et non enseignants, étudiants : unité jusqu'à l'abrogation de la LRU !

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  • publié le 18 février 2009

    Depuis plus de trois semaines, la lutte s'amplifie en Guadeloupe mais aussi dans toutes les colonies françaises. Ils se battent contre la vie chère, les bas salaires, les licenciements mais aussi contre l'oppression colonial et la corruption.

    Comme l'a rappelé le LKP (Liyannaj Kont Pwofitasyon), dans un appel du 6 février, « le patronat et le représentant de l'État français jouent le pourrissement du mouvement pour ensuite réprimer ». En effet, depuis lundi, des affrontements ont lieu entre les manifestants et les forces policières françaises. Un dirigeant syndical a été grièvement blessé et plus de 70 manifestants ont été arrêtés dont des membres du LKP.

    Aujourd'hui, mercredi 18 février, un homme d'une cinquantaine d'année a été tué par une balle perdue sur un barrage. Cette situation est dut au pourrissement orchestré par l'Etat français depuis plusieurs semaines qui ne répond que par des provocations et une présence policière accrue.

    La Fédération Syndicale Étudiante soutient la révolte légitime des peuples antillais et réunionnais.Nous n'avons rien à attendre des négociations et autres Grenelle, seule la lutte collective et massive peut nous permettre de satisfaire nos revendications.

    La FSE appelle toutes les forces progressistes à répondre à l'appel au soutien du LKP et à faire vivre la solidarité internationale ! La FSE appelle tous les étudiants à participer aux manifestations de soutien organisée en métropole.

    Vive la lutte des peuples opprimés !

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