• publié le 30 décembre 2008

    Sous pretexte de riposte des tirs de roquettes provenant des territoires palestiniens, Israél bombarde et massacre à nouveau le peuple Palestinien, cherchant à faire passer cela pour de la légitime défense, ce qu'elle avait déjà fait dans le passé lors des précédentes agressions Israéliennes, notamment lors de l'attaque du liban en juillet 2006.
    En réalité il s'agit d'intensifier les pressions qui n'ont jamais cessés sur la Palestine, en vue de contraindre les palestiniens à fuir leurs terres et à abandonner leurs droits.
    Il s'agit donc bien de continuer ce qui fut la même politique pour Israél depuis sa création, après le blocus total de la bande de Gaza, la construction du Mur de l'apartheid en Cisjordanie, des éxécutions et des arrestations politiques. 
    Gaza se fait bombarder alors que parallèlement le conseil des ministre européens valide le "rehaussement" des accords d'association avec Israël. Encore une fois, la France et l'Union Européenne se range hypocritement derrière Israél, sous pretexte de « démocratie », et légitiment les agressions d'Israél pour sa « sécurité ». 

    Il s'agit là en réalité pour les puissances dominantes à renforcer leur politique impérialiste, c'est à 
    dire leur domination économique et par conséquent politique et militaire sur d'autres pays 
    pour s'assurer l'exploitation de matières premières ou l'obtention de nouveaux marchés, portant atteinte à la souveraineté des peuples. Il s'agit donc là pour les capitalistes de la défense de leurs intérêts particuliers au détriment de la satisfaction des intérêts de l'imense majorité, c'est-à-dire des travailleurs et des opprimés. 

    Comme nous le déclarons dans notre charte: « Du fait de notre positionnement aux côtés des 
    travailleurs, nous condamnons les guerres impérialistes et néocolonialistes [...] nous nous 
    rangeons aux côtés des peuples opprimés qui luttent pour reconquérir leur liberté nationale ou 
    sociale, contre l'impérialisme et ses institutions [...] nous soutenons la lutte internationale de la 
    classe ouvrière dans la défense de ses acquis et de ses revendications » (Charte de la FSE). 

    Pour le droit des peuples à disposer d'eux mêmes, halte à la politique Sioniste!

    Soutien au peuple Palestitien!

    Levée immédiate et totale du Blocus!


    Nous appelons à rejoindre la mobilisation au côté du peuple Palestinien, et à manifester à Paris Mardi 30 Décembre à 18heure, à l'angle du Boulevard Montparnasse, rue de Rennes en direction du Quai d'Orsay.

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  • publié le 21 décembre 2008

    Sarkozy en annonçant que « la crise actuelle aura des conséquences sur la croissance, le chômage, le pouvoir d'achat » veut nous faire accepter leurs décisions et nos sacrifices ! A savoir des milliards pour sauver les banques, et pour nous des licenciements, le chômage partiel, etc.

    Mais le chantage ne marche pas avec nos camarades du syndicat CGT Philips EGP Dreux. En effet, depuis mars 2008, ils luttent contre la suppression de 279 emplois et le chômage partiel. Face à ce combat légitime, la direction tente de l'étouffer en refusant de payer le salaire des syndicalistes CGT, qui ne perçoivent depuis le mois d'octobre que leurs heures de délégations (entre 15 heures et 45 heures par mois).

    Le 17 décembre 2008, le syndicat CGT Philips EGP Dreux et des salariés du site (actifs et licenciés) ont attaqué la direction du groupe devant le tribunal des prud'hommes d'Evreux afin d'obtenir le paiement des jours de grève (plus de 7 semaines) avec comme mot d'ordre "atteinte au droit de grève".

    La Fédération Syndicale Etudiante appelle à soutenir la lutte de ces travailleurs, moralement et financièrement, car “une attaque contre un seul est une attaque contre tous”! Avec nos moyens modestes, nous participerons à cette solidarité active et invitons tous les syndicalistes de classe à le faire.

    Serrons les poings pas la ceinture !
    Ni aumône, ni charité : justice sociale !



    Pour les dons : Ordre au syndicat CGT PHILIPS EGP
    Adresse Syndicat : CGT PHILIPS EGP, 1 rue Réveillon 28100 Dreux.

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  • publié le 18 décembre 2008

    Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement Supérieur, a annoncé la semaine dernière la répartition des moyens entre les universités. Malgré la véritable propagande médiatique de la ministre pour faire passer son budget, le compte n'y est toujours pas !

    Alors que les missions et compétences confiées aux universités sont en augmentation, c'est plus de 200 suppressions d'emplois (enseignants-chercheurs, enseignants, personnels BIATOSS) qui sont annoncées. Hors inflation, c'est moins de 3 % d'augmentation globale pour l'ensemble des universités.

    De plus, ce budget consiste en divers cadeaux fiscaux aux entreprises, en rattrapage de sommes non versées les années précédentes, en rénovations immobilières déjà prévues dans les plans Etat-régions de 2000-2006 et non-payées, en financement de l'autonomie des universités et autres menus ajustements. Le budget prévu ne correspond absolument pas aux besoins réels de l'université et de la recherche, il n'y a ni augmentation massive du nombre et du montant des bourses, ni construction de logements universitaires à hauteur des besoins, ni recrutement massif de personnel statutaire enseignant ou non-enseignant etc.

    Par ailleurs, le CNESER, réuni le 15 décembre, vient de rejeter largement ce projet de budget. Néanmoins, nous nous faisons aucune illusion sur les négociations avec les pseudos « partenaires sociaux ». Ce n'est que par la lutte unie et déterminée des étudiants et des personnels que nous ferons reculer le gouvernement, comme nous l'avons fait en 2006 durant le mouvement dit « contre le CPE ».


    Réengagement financier massif de l'Etat dans l'Enseignement Supérieur !
    Titularisation et embauche des personnels à hauteur des besoins !
    Seule la lutte paie !



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  • publié le 17 décembre 2008

    Depuis plusieurs semaines, les lycéens combattent vigoureusement la réforme de Xavier Darcos, ministre de l'Education Nationale, qui est une attaque en règle sur l'enseignement secondaire. Cette réforme qui s'appuie sur la réforme de l'enseignement supérieur (LRU) va induire une autonomie des établissements (les établissements « disposent d'une plus grande autonomie » page 5).

    L'individualisation des parcours de formation serait rendue possible par l'existence d'une plus grande diversité de l'offre, diversité générée par la mise en concurrence des établissements scolaires devenus plus autonomes. L'autonomie des élèves et l'autonomie des établissements sont donc liées. La réforme va ainsi aggraver les inégalités déjà existantes et systématiser deux types de lycées : lycée riche / lycée poubelle. Face au manque d'argent auquel vont faire face les établissements, Xavier Darcos préconise que les établissements se regroupent « pour mutualiser leurs moyens » - comme pour les universités.

    Face à la riposte d'ampleur des lycéens, Xavier Darcos vient d'annoncer le « report » de sa réforme d'un an. Mais ne nous leurrons pas, ce n'est ni un recul et encore moins une victoire mais une tentative pour endormir la contestation sociale de plus en plus grandissante.

    La Fédération Syndicale Etudiante appelle à poursuivre le combat contre la casse de l'Enseignement secondaire et à rejoindre la manifestation de jeudi 18 décembre !

    La FSE appelle les lycéens, les étudiants et les personnels enseignants et non enseignants à faire du second semestre un mouvement de riposte aux attaques répétées du gouvernement, notamment sur l'Education. 

    Lycéens - Etudiants, même ennemi – même combat !

    Ni report – ni concertation : retrait pur et simple !

    Pour un lycée critique et populaire !

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  • publié le 17 décembre 2008

    Lors du rassemblement du 12 décembre dernier en soutien au mouvement grec, six militants dont un militant de la FSE Paris VII, ont été arrêtés par les forces de l' « ordre ». Des chefs d'inculpation aussi graves que mensongers ont permis de justifier trois nuits de garde à vue, autorisées par le dispositif anti-terroriste. Pendant les trois jours de leur garde à vue, des rassemblements ont eu lieu pour protester contre la répression, regroupant plusieurs centaines de militants.

    Ces dernières années, on assiste à un durcissement de la répression envers tous ceux et celles qui d'une manière ou d'une autre s'opposent au capitalisme. On l'a vu notamment au cours des derniers mouvements (CPE, LRU) mais aussi avec l'arrestation des militants de Tarnac dont on a voulu nous faire croire qu'ils étaient de dangereux terroristes. La bourgeoisie montre bien qu'elle n'a aucun état d'âme à revenir sur les acquis « démocratiques » qu'elle avait été contrainte de nous céder.

    Le gouvernement voudrait par ces méthodes nous empêcher de nous mobiliser et étouffer toute contestation sociale. Nous ne nous laisserons pas intimider, au contraire, nous mettrons tout en œuvre pour construire dès le second semestre une mobilisation dans les universités. 

    La FSE exige l'abandon de toute poursuite contre les militants arrêtés à la manifestation !

    Non à la criminalisation des militants et des mouvements sociaux !

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