• Présentation de la FSE Paris 7



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  • publié le 01 septembre 2009

    Lundi 17 août, Xavier Mathieu (secrétaire général de la CGT Continental clairoix) a
    déclaré sur France Info : « La CGT, on les a pas vus. Les Thibault et compagnie, c'est juste bon
    qu'à frayer avec le gouvernement, à calmer les bases. Ils servent juste qu'à ça, toute cette
    racaille ». Cette déclaration est le reflet de la colère de nombreux militants ouvriers qui se
    battent, depuis plusieurs mois, avec détermination contre les licenciements sans aucun soutien
    des centrales syndicales.

    La stratégie des centrales syndicales est clairement de collaborer avec le gouvernement
    alors qu'il faudrait au contraire les affronter ! Que cela soit pour les sans papiers, pour la défense de l'éducation ou encore la lutte contre les licenciements.

    La Fédération Syndicale Étudiante tient a apporter son soutien inconditionnel à la
    CGT Continental Clairoix et particulièrement à Xavier Mathieu. La FSE, défendant l'unité
    étudiants/travailleurs, continuera le travail interprofessionnel notamment avec les structures de base
    de la CGT mais sans aucune complaisance avec leurs dirigeants nationaux qui ont définitivement
    choisi le camps de la collaboration de classe.

    Face à la collaboration, la lutte est notre force!

    Pour la FSE, le président porte parole, Thomas Miele

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  • publié le 09 août 2009

    La FSE avait déjà pris position pour la libération et la fin des poursuites contre les syndicalistes kanaks, qui subissent depuis bien longtemps un véritable harcèlement répressif de la part de l'État français. Gérard Jodar, le président de l'USTKE, est emprisonné depuis fin juin, ce qui montre une volonté de décapiter le mouvement syndical kanak.

    Les travailleurs kanaks et leurs organisations doivent faire face aux coups redoublés du capitalisme français, de son personnel politique et de son appareil répressif toujours plus arrogants. C'est avec raison qu'ils y répondent par la grève générale ! 

    Les violents heurts actuels sont le résultat logique de cette situation. Comme d'accoutumée dans les milieux officiels, pour reprendre l'expression de Brecht, on parle beaucoup de la violence du fleuve lorsqu'il déborde, mais on ne dit rien de la violence des berges qui l'enserrent, c'est à dire celles de l'ordre capitaliste et colonial. 

    Par la répression, le gouvernement veut interdire aux exploités d'exprimer leurs revendications et leur colère face aux patrons, qui font payer à la majorité de la population la crise de leur système économique. En Kanakie comme en Guadeloupe, le pouvoir révèle sa nature impérialiste et coloniale.

    La FSE exige la libération et l'arrêt des poursuites contre les militants kanaks. Elle apporte son soutien à leur mouvement et à leurs justes revendications. Elle appelle l'ensemble du mouvement syndical et politique ouvrier et démocratique à faire de même.



    Pour la FSE, Alexandre Maupin, porte-parole chargé des questions internationales

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  • publié le 18 juillet 2009

    Valérie Pécresse l'a annoncé : 33 universités vont rejoindre le 1er janvier prochain les 18 établissements déjà passées à l'autonomie le 1er janvier 2009. Près de
    60% des universités seront donc passés, à cette date, sous le régime de l'autonomie budgétaire.

    La FSE, à l'automne 2007 et cette année, a participé à lancer et a pleinement participé aux mouvements lors desquels les étudiants ont très largement exigé
    l'abrogation de la loi Pécresse. La LRU constitue en effet un pas de plus vers la privatisation des Universités et leur fermeture aux enfants de la classe ouvrière.

    La FSE continue à se battre pour une Université publique, gratuite ouverte à tous et à toutes. Par conséquent, nous nous opposons à la mise en place de la LRU, continuons de revendiquer son abrogation, tout comme nous exigeons le retour sur toutes les lois dans la lignée du processus de Bologne (comme le LMD).

    Abrogation de la LRU !
    Pour une fac critique et populaire !

    Pour la FSE, le président porte parole, Thomas Miele.

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  • publié le 07 juillet 2009

    La crise qui secoue l'Iran n'a pas éclaté comme un orage dans un ciel serein. Depuis plusieurs années déjà, les luttes ouvrières et populaires se développent en Iran : mouvements étudiants pour les libertés démocratiques, grèves à répétition dans l'industrie ou encore les transports publics à Téhéran, luttes des femmes contre l'apartheid sexuel imposé par le régime. Le premier mai de cette année, d'importantes manifestations ont été réprimé; des dizaines de personnes arrêtées.

    Ces mouvements, et la situation interne et internationale de l'Iran, ont amené les classes dirigeantes iraniennes et le régime à se diviser et à s'affaiblir. L'épisode des élections présidentielles en est l'illustration. Moussavi et Ahmadinedjad représentent deux politiques différentes, deux conceptions différentes des relations de l'Iran avec les grandes puissances, mais leur objectif commun est de maintenir la République Islamique. Si Moussavi est souvent présenté dans les médias occidentaux comme un démocrate, nous n'oublions pas qu'il était premier ministre dans les années 80, lorsque la gauche, les syndicalistes et les communistes ont été liquidé physiquement.

    La FSE dénonce l'hypocrisie du discours des puissances impérialistes au sujet de l'Iran, puissances impérialistes qui sont en grande partie responsables de la situation économique, sociale et politique du pays. Après avoir soutenus et mis en place tous les régimes anti-populaires du siècle dernier en Iran, ces dernières avaient favorisé les courants réactionnaires de l'islam politique pour contrer la gauche et le mouvement ouvrier lors de la révolution de 1979. C'est dans les valises de la France que Khomeiney avait débarqué en Iran pour canaliser, puis écraser, la révolte populaire.

    La FSE dénonce vigoureusement la répression à l'œuvre en Iran. Dans le conflit en cours, la FSE ne soutient aucune fraction du régime. A l'inverse, la FSE se place du côté des classes travailleuses et populaires iraniennes, des femmes, des étudiants et des organisations syndicales et politiques qui luttent pour les libertés démocratiques, pour les droits sociaux les plus larges pour les travailleurs, les classes populaires, les femmes et les minorités en Iran, pour le renversement du régime en place, loin de toute ingérence impérialiste. Elle appelle à développer, sur la durée, toutes les initiatives de solidarité qui se placent dans cette optique.

    Liberté pour tous les prisonniers politiques et syndicalistes en Iran, y compris ceux du Premier Mai!

    Face au régime réactionnaire en Iran, solidarité avec les progressistes !


    Pour la FSE, le porte-parole international, Alexandre Maupin.

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