• publié le 22 octobre 2009

    Ce jeudi, Valerie Pecresse a annoncé une nouvelle intrusion des entreprises privées dans la recherche publique. Une nouvelle antenne des entreprises va voir le jour à l'université. De l'aveu même de la ministre, il s'agit de la création de «société filiale» des pôles universitaires (ou PRES) qui ont pour mission de valoriser les brevets et de les vendre au meilleurs prix aux entreprises. Cette logique n'est pas nouvelle : déjà, le décret de juin 2009 avait permis le transfert de la gestion des brevets aux PRES. Ils deviennent alors les responsables de la politique de recherche et les interlocuteurs privilégiés des entreprises, dont ils auront bien besoin de leurs financements grâce à la récente loi d'autonomie.

    On voit bien le rôle de ces nouveaux pôles universitaires : jouer le rôle de « société mère » pour marchander le savoir de la recherche publique à des entreprises 
    qui auront les deux pieds dans l'université. Ainsi, comme cela est déjà le cas en Bretagne ou à Lyon, « des gestionnaires uniques de la propriété intellectuelle » seront crées pour permettre aux entreprises de concrétiser leur rôle : celui de captation des droits de la propriété intellectuelle de la recherche publique.
    Face à cette marchandisation du savoir et de la recherche, la Fédération Syndicale Étudiante rappelle son refus de laisser la recherche publique à la merci du patronat.

    Non aux pôles d'excellences aux services des patrons!
    Réengagement massif de l'État dans la recherche publique!
    Chercheurs, étudiants, enseignants: la menace est globale, ripostons ensemble!

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  • publié le 18 octobre 2009

    Suite aux échauffourées ayant eu lieu à Poitiers, le gouvernement et son ministre de l'intérieur
    Brice Hortefeux ont entamé une violente campagne politico-médiatique contre une prétendue « ultragauche » qui serait à l'origine des dégâts. Rappelons que les violences dont nous parlons ont
    engendré des préjudices simplement matériels, alors que 8 des prétendus auteurs ont été condamnés
    en comparution immédiate et sans preuves, à des peines allant jusqu'à quatre mois de prison ferme.

    La FSE, qui n'était ni participante, ni présente lors de cette manifestation, tient néanmoins à
    prendre position suite aux graves menaces brandies par Hortefeux qui demande à ce que « soit
    prononcée la dissolution de certains groupuscules » - déterrant ainsi la loi de 1936 censée viser
    initialement l'extrême-droite; et à ce que soient «recensés les squats qui sont susceptibles d'accueillir ces militants d'ultragauche».

    Alors que la crise économique et la politique menée par les pouvoirs publics poussent vers la
    misère des secteurs entiers de la population, l'épouvantail commode de l' « ultragauche » sert d'abord à détourner l'attention de la véritable violence, celle qui expulse des immigrés sans-papiers dans des pays où ils risquent leur vie; celle qui harcèle les salariés et aboutie à des suicides; celle qui condamne en justice des ouvriers licenciés tandis que leurs patrons peuvent tranquillement continuer leurs affaires; celle qui soutient des dictateurs sanguinaires en Afrique pour piller les richesses au détriment des peuples.

    Pour nous, la violence marginale de quelques centaines de jeunes révoltés contre cette société,
    indépendamment des possibles manipulations, est une anecdote comparée à la violence de la seule
    bande violente véritablement organisée à l'échelle nationale dans le pays : la bourgeoisie et son
    gouvernement.

    Les menaces, qui nous rappellent des périodes historiques peu glorieuses, agitée par ce même
    gouvernement contre les libertés publiques, visent essentiellement à intimider les militants syndicaux
    et politiques qui se tiennent fermement du côté des classes populaires, et à préparer le dispositif
    policier et judiciaire pour réprimer les révoltes qui ne manqueront pas d'éclater demain contre cet
    ordre social qui rend la vie toujours plus incertaine pour la majorité de la population.

    La FSE exige la libération immédiate des militants arrêtés à Poitiers, l'abrogation des lois
    sécuritaires, l'abandon des projets de lois « anti-casseurs », et la garantie intégrale de la liberté de s'organiser et de s'exprimer pour tous et toutes. Elle appelle le mouvement ouvrier et démocratique à faire front pour repousser les menaces liberticides.

    Pour la FSE, le président porte-parole, Thomas Miele 

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  • publié le 18 octobre 2009

    La FSE avait déjà signalé l'année dernière sa solidarité inconditionnelle avec les travailleurs guadeloupéens et leurs organisations réunies dans le LKP (Alliance contre les profiteurs) dans la lutte courageuse qu'ils avaient entamé contre la misère, les bas salaires et les conditions d'oppression désastreuses dans lesquels les plongent le patronat béké et l'Etat colonial français.

    Il avait fallu que la peur de la contagion s'empare des milieux dirigeants et du gouvernement pour que ces derniers cèdent des augmentations de salaires, dans le cadre de l'accord Jacques Binot – du nom du syndicaliste de la CGTG qui avait perdu la vie lors de ce conflit.

    Mais le patronat rapace n'a pas respecté ses engagements, et l'Etat a détourné l'accord de sa philosophie initiale. Aujourd'hui, le LKP est contraint de se préparer de nouveau au combat, pour faire respecter ce qui avait été promis, et pour obtenir satisfaction sur les autres revendications urgentes des travailleurs de Guadeloupe – contre le chômage, pour l'indemnisation des victimes d'empoisonnement au CHLORDECONE, contre la répression antisyndicale.

    La Fédération Syndicale Etudiante marque donc à nouveau son soutien entier aux travailleurs de Guadeloupe, mais aussi à ceux de toutes les colonies qui refusent de payer la crise, que ce soit en Kanakie, en Martinique ou en Guyane.

    Ceux qui exploitent les prétendus « DOM-TOM » sont les mêmes qui exploitent les travailleurs et précarisent les étudiants dans l'hexagone. Plutôt que de s'épuiser sans résultats de journée d'action en journée d'action, nous devons suivre l'exemple combatif des Guadeloupéens et forger nous aussi notre LKP !

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  • publié le 16 octobre 2009

    Suite aux échauffourées ayant eu lieu à Poitiers, le gouvernement et son ministre de l'intérieur Brice Hortefeux ont entamé une violente campagne politico-médiatique contre une prétendue « ultra-gauche » qui serait à l'origine des dégâts. Rappelons que les violences dont nous parlons ont engendré des préjudices simplement matériels, alors que 8 des prétendus auteurs ont été condamnés en comparution immédiate et sans preuves, à des peines allant jusqu'à quatre mois de prison ferme.

    La FSE, qui n'était ni participante, ni présente lors de cette manifestation, tient néanmoins à prendre position suite aux graves menaces brandies par Hortefeux qui demande à ce que « soit prononcée la dissolution de certains groupuscules » - déterrant ainsi la loi de 1936 censée viser initialement l'extrême-droite; et à ce que soient «recensés les squats qui sont susceptibles d'accueillir ces militants d'ultragauche».

    Alors que la crise économique et la politique menée par les pouvoirs publics poussent vers la misère des secteurs entiers de la population, l'épouvantail commode de l' « ultragauche » sert d'abord à détourner l'attention de la véritable violence, celle qui expulse des immigrés sans-papiers dans des pays où ils risquent leur vie; celle qui harcèle les salariés et aboutie à des suicides; celle qui condamne en justice des ouvriers licenciés tandis que leurs patrons peuvent tranquillement continuer leurs affaires; celle qui soutient des dictateurs sanguinaires en Afrique pour piller les richesses au détriment des peuples.

    Pour nous, la violence marginale de quelques centaines de jeunes révoltés contre cette société, indépendamment des possibles manipulations, est une anecdote comparée à la violence de la seule bande violente véritablement organisée à l'échelle nationale dans le pays : la bourgeoisie et son gouvernement.

    Les menaces, qui nous rappellent des périodes historiques peu glorieuses, agitée par ce même gouvernement contre les libertés publiques, visent essentiellement à intimider les militants syndicaux et politiques qui se tiennent fermement du côté des classes populaires, et à préparer le dispositif policier et judiciaire pour réprimer les révoltes qui ne manqueront pas d'éclater demain contre cet ordre social qui rend la vie toujours plus incertaine pour la majorité de la population.

    La FSE exige la libération immédiate des militants arrêtés à Poitiers, l'abrogation des lois sécuritaires, l'abandon des projets de lois « anti-casseurs », et la garantie intégrale de la liberté de s'organiser et de s'exprimer pour tous et toutes. Elle appelle le mouvement ouvrier et démocratique à faire front pour repousser les menaces liberticides.

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  • publié le 06 octobre 2009

    Le 7 octobre, à l'appel des directions syndicales, est organisée une journée d'action lors de laquelle auront lieu des manifestations ou des rassemblements selon les régions, sans appel à la grève.

    Si la Fédération Syndicale Étudiante participera à cette journée, nous tenons à condamner fermement l'action des directions des centrales syndicales qui, de journées d'action en journées d'action, nous éloignent de la grève générale nécessaire à la victoire de nos luttes, comme le montrent les exemples guadeloupéens et martiniquais. Les travailleurs, de Goodyear, Continental, Molex, JLG... montrent tous les jours leur volonté d'en finir avec la politique menée depuis trop longtemps par leurs directions.

    A l'heure où les luttes se développent dans de plus en plus de secteurs, les directions syndicales constituent un frein aux luttes et à leur auto-organisation au lieu d'être, comme elles le devraient, un outil à leur service, et cette nouvelle journée d'action le 7 octobre le montre une fois de plus.


    Seule la lutte paie !
    Étudiants-travailleurs, mêmes ennemis, même combat !


    Pour la FSE, le président porte parole Thomas Miele.

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