• publié le 29 avril 2009

    Ce 1er mai 2009, à Toulouse, Paris, Marseille... les travailleurs et les étudiants vont manifester leur mécontentement contre les effets de la crise et les attaques du gouvernement Sarko/Fillon. En effet, des centaines de luttes se développent partout en France, et dans le monde, pour mettre un coup d'arrêt à cette politique au service de la bourgeoisie. Les ouvriers de l'automobile se battent avec courage et détermination contre les licenciements. Les sans papiers continuent leur combat pour la régularisation de tous. Les étudiants et les personnels enseignants et non enseignants luttent, notamment, pour l'abrogation de la LRU. 

    L'heure n'est plus à l'hésitation ! Nous devons compter sur nos propres forces pour construire et développer nos luttes. C'est lorsque nous sommes dans la rue, étudiants et travailleurs, que nous les faisons trembler ! La bourgeoisie le sait, elle qui se prépare à étouffer toute forme de contestation par une répression de plus en plus violente contre ceux qui se révoltent contre cet ordre injuste. Alors, plus que jamais, unissons nos luttes et faisons vivre la solidarité ! 

    La Fédération Syndicale Étudiante appelle tous les étudiants à rencontrer les travailleurs en lutte, à développer les solidarités avec tous les secteurs attaqués.

    La FSE appelle tous les étudiants à rejoindre les cortèges unitaires du 1er mai afin de faire de cette journée une étape vers un mouvement fort, uni et déterminé qui seul nous permettra de faire plier le gouvernement. Les travailleurs de Guadeloupe nous ont montré la voie, suivons leur exemple ! 

    Leurs réformes ont une logique : notre précarité !

    Tous ensemble nous les ferons plier !



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  • publié le 28 avril 2009

    Depuis plus de trois mois la mobilisation des étudiants et des personnels enseignants et non enseignants se poursuit, notamment pour exiger l'abrogation de la LRU. Face à cela, les présidents d'université et la ministre Valérie Pécresse ne répondent que par une répression de plus en plus féroce cumulé à un chantage sur les examens.

    Aujourd'hui, ce sont quatre étudiants (dont deux militants de la FSE) qui viennent de se faire arrêter à l'université de Lyon 2 sous ordre de la présidence. Leur seul crime : combattre avec détermination pour l'abrogation de la LRU ! Les étudiants qui tentaient de s'interposer se sont vus violemment réprimé par les forces de l'ordre usant de tasers et gaz lacrymogènes. Ce nouveau cas de répression s'inscrit dans une volonté du gouvernement de faire taire toute forme de contestation dans « ses » universités. Déjà, deux militants de la FSE Pau ont été interpellé et un militant de la FSE Toulouse a été victime d'un tir de flash ball dans l'oeil par les forces de l'ordre durant la manifestation unitaire du 19 mars.

    La Fédération Syndicale Étudiante ne reculera pas face aux intimidations de la police et du ministère. Nous continuerons le combat pour une fac critique et populaire !

    La FSE appelle tous les étudiants, les personnels et les militants attachés au respect des libertés démocratiques à soutenir nos camarades notamment en signant la pétition en solidarité avec nos camarades réprimés ( http://www.luttes-etudiantes.com/phpPetitions/index.php?petition=2 ).


    Face à la répression, la solidarité est notre arme !

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  • publié le 15 avril 2009

    Sarkozy a été contraint d'affirmer le mardi 7 avril qu'il ne reviendrait jamais sur la loi d'autonomie des universités. L'abrogation de la LRU est depuis le début du mouvement la revendication centrale des étudiants, la coordination nationale universitaire s'en est aussi saisie, mais le gouvernement occultait volontairement cette question, en réduisant le mouvement au statut des enseignants-chercheurs et à la masterisation des concours. Le fait que Sarkozy ait besoin de soutenir la LRU en tant que telle est la preuve que la revendication de son abrogation commence réellement à inquiéter le gouvernement et que la mobilisation ne faiblit pas dans les universités. L'heure est donc plus que jamais à la poursuite de la grève !

    C'est dans ce contexte que le gouvernement tente de faire pression sur les enseignants et les étudiants en agitant la menace des examens. Ils veulent nous faire croire que l'année serait perdue ou les diplômes dévalués si les cours ne reprenaient pas rapidement. Nous ne devons pas céder à leur chantage, ce sont leurs « réformes » qui dévaluent nos diplômes, pas la grève. Il est indispensable pour la poursuite du mouvement qu'enseignants, étudiants et personnels BIATOSS établissions nous-mêmes les conditions dans lesquelles devront être validés nos diplômes, afin que personne ne soit pénalisé. Imposons qu'il n'y ait aucun report de calendrier, ni de rattrapage de cours hors des horaires initialement prévus, afin que les étudiants qui travaillent ne soient pas pénalisés. Par ailleurs il va de soit que les évaluations ne doivent avoir lieu que sur ce qui sera vu si la grève doit s'arrêter, et en aucun cas sur des cours sauvages. Enfin, si le gouvernement ne cède pas sur nos revendications, la grève n'a pas de raison de cesser, et il faudra dans ce cas exiger la validation automatique du semestre pour tous. C'est en ce sens que la dernière Coordination Nationale Universitaire a soutenu les URF et IUT qui voteraient la validation automatique du semestre. 

    Ne cédons pas à leur chantage : impose la grève jusqu'à satisfaction des revendications !

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  • publié le 09 avril 2009

    Les violences policières, les arrestations arbitraires, les comparutions immédiates ne cessent de se multiplier. Désormais, chaque mouvement social est l'occasion de violences de plus en plus graves de la part des « forces de l'ordre ».

    Cette année, un militant de l'AGET-FSE, Joan, a été grièvement blessé à l'œil par un tir de flash ballle 19 mars lors d'une action « d'auto réduction » réunissant plusieurs centaines d'étudiants, de lycéens et de travailleurs. L'action se déroulait dans le calme jusqu'à ce que la brigade « anti criminalité » et les gardes mobiles interviennent, ouvrent le crâne de deux militantes à coups de matraques et blessent grièvement Joan à l'œil.

    A l'heure où nous écrivons, il s'apprête à subir deux opérations sous anesthésie générale, qui ne lui permettront pas de récupérer la totalité de sa vue.


    Nous dénonçons ces violences policières inacceptables qui ne cessent de se multiplier et se généraliser. Nous affirmons toute notre solidarité avec le camarade Joan dans toutes les poursuites judiciaires qu'il entamera.


    Avec la crise économique, sociale et politique, la classe dominante va vouloir avoir le champ plus libre que jamais pour faire passer ses attaques. Il est de notre responsabilité de nous préparer à résister à cette violente répression en mettant en place un collectif de lutte contre la répression.


    Mais la généralisation des violences policières est telle que nous ne pouvons nous contenter de quelques actions de solidarité isolées. Plus que jamais, nous devons être tous unis contre la répression !


    Premiers signataires : Fédération Syndicale Étudiante, Sud Éducation, Sud Étudiant, Sud Lycéen, Union Syndicale Solidaire, AGEN, ARENE, Union Pour le Communisme, ROC-ML (Communistes En Luttes, Militant Communiste, JCML Albi, JCML Pau, Les Amis de Karl Marx), Voie Prolétarienne – Partisan, JCML du Rhône, NPA 31, RUSF Toulouse, CGT Altran Sud Ouest, Marxistes Unitaires, Émancipation tendance intersyndicale, CNT-FTE, Scalp 87, Jeunes CGT, CGT Éducation 31, UL CGT Mirail (Toulouse), UL CGT Sud (Toulouse), Syndicat Local Construction CGT 31, CGT Territoriaux 31, Alternative Libertaire, PCOF 31, Résistances Multiculturelles, CGT-E Dalkia, Le Torchon brûle attisons le! etc.

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  •      N'hésites pas à nous contacter (aide.fsep7@gmail.com) si tu as des problèmes sur la fac : discriminations, problèmes administratifs etc. Si nous pouvons t'aider, nous le ferons.

    Si tu n'est pas à Paris 7, vois s'il n'y a pas sur ta fac une section FSE, SUD-étudiant ou CNT


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