• A Lille et à Villeneuve-d'Ascq, près de 700 étudiants résidant en cités-U ont lancé une grève 

    des loyers afin de protester contre l'insalubrité des logements sociaux étudiants et contre 

    l'augmentation constante des loyers. 

    La Fédération Syndicale Etudiante s'associe totalement à cette lutte des étudiants lillois et à 

    leurs revendications. En effet, sur 2,2 millions d'étudiants, seules 163 000 chambres sont mises à 

    disposition des étudiants par les CROUS, à peine assez pour loger un tiers des étudiants boursiers. 

    De plus, lorsque les CROUS rénovent les logements sociaux étudiants, cela s'accompagne 

    systématiquement de hausses de loyers d'environ 80 euros. Si le plan Anciaux prévoit la 

    construction de 50 000 logements, il s'agit d'une goutte d'eau par rapport aux besoins. 

    Ainsi, depuis la rentrée universitaire, la FSE mène une campagne, conjointement avec la 

    CGT CROUS et avec des militants de l'Unef (à Lille, notamment). exigeant la rénovation et la 

    construction de logements sociaux étudiants à hauteur des besoin, la baisse des loyers dans le privé 

    comme dans le public, l'égalité entre français et étrangers dans l'accession à ces mêmes logements, 

    la suppression des contrats de location précaire ou encore la réquisition des logements vides. 

    Le porte-parolat de la FSE


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  • publié le 22 février 2010

    Selon l'INSEE, en 2009, la France compte 2,01 millions de logements vides (6% du parc immobilier) auxquels nous pouvons ajouter 3 millions de logements secondaires ou occasionnels.
    Depuis quelques années se développe un nombre important de réquisitions de logements vides appelé squats. Ces réquisitions consistent à occuper des lieux vides, appartenant en général à des grand-e-s propriétaires (privé ou public). En effet, seul-e-s des grand-e-s propriétaires, fonciers ou immobiliers, peuvent se permettre de laisser à l'abandon des habitations, qui participent à la montée des loyers (par spéculation).
    Ce genre d'initiative n'est pas nouveau et tend à s'amplifier. En effet, de plus en plus de groupes se constituent pour pallier au manque de logements accessibles pour les plus précaires et pour se réapproprier les espaces vides.
    D'autres offensives sont possibles face à cette précarisation, l'organisation collective permet d'être plus efficace, avec par exemple le refus massif du paiement des loyers comme moyen de faire entendre nos revendications comme c'est déjà le cas à Lille, par exemple.
    La FSE soutient ces initiatives et incite tous les privé-e-s d'emplois, étudiant-e-s, travailleurs, travailleuses, précaires... à soutenir et à participer à ce genre d'initiatives qui constituent de véritables offensives contre la précarisation et la destruction de nos conditions de vie.


    Pour la construction et la réquisition de logements sociaux à hauteur des besoins !
    Organisons nous collectivement ! Seule la lutte paie !

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  • Mercredi 10 février, à Créteil, des membres du bureau national de l'UNEF auraient agressé des 

    militants de l'AGEC (le syndicat étudiant de lutte de l'université) lors de la campagne électorale. 

    Nos camarades ont porté plainte. 

    Ces faits, s'ils sont avérés, ne nous étonnent pas. Régulièrement, les militants de l'UNEF sont 

    accusés de faire usage de la violence contre les syndicalistes de lutte ; l'UNEF semble en effet 

    incapable de supporter le débat et la présence de syndicats de lutte qui contestent son monopole sur 

    certaines universités, son implication dans la cogestion et ses méthodes anti-démocratiques. 

    La Fédération syndicale étudiante apporte son soutien sans réserve à l'Association générale 

    des étudiant-e-s de Créteil. 

    Ci joint, son communiqué qui détail les faits. 

    Le porte-parolat de la FSE 

    L'UNEF dans l'engrenage de la violence : nouvelle agression à 

    l'université Paris 12 

    Voir notre précédent communiqué, où nous décrivions l'agression de trois de nos militants par un 

    groupe de militants de l'UNEF, dont deux dirigeants nationaux : 

    http://agec.over-blog.com/article-elections-universitaires-a-paris-12-creteil-upec-des-etudiants- 

    molestes-par-l-unef-44697993.html 

    Jeudi 11 février, lors des élections étudiantes aux conseils centraux de l'UPEC (ex-université Paris 

    12 Créteil Val-de-marne), vers 7 h 45, une trentaine de militants de l'UNEF ont pris à parti huit 

    militants de l'AGEC – l'Association Générale des Étudiants de Créteil – présents au Centre 

    Multidisciplinaire de Créteil (CMC). Après avoir vu ce groupe agressif arracher et détruire leur 

    banderole, deux de nos militants ont été frappés par M. Sébastien MAURICE, trésorier national de 

    l'UNEF, qui a été interpellé par la police pour être emmené au commissariat de Créteil. Nos 

    militants ont réussi à garder leur sang froid devant les coups et les provocations de l'UNEF, qui ont, 

    une deuxième fois, entaché cette journée d'élections. 

    Ces agressions inadmissibles de militants syndicaux par des membres de la direction nationale 

    de l'UNEF ne sont pas tolérables. Leur répétition n'est pas un hasard : il s'agit vraisemblablement de 

    la stratégie adoptée par les dirigeants du syndicat étudiant majoritaire. Nos militants frappés ont 

    porté plainte contre M. Sébastien MAURICE pour violences aggravées. L'AGEC dénonce ces 

    méthodes scandaleuses et insupportables qui auraient davantage leurs places dans les livres 

    d'histoire. Elle appelle toutes les organisations progressistes à les condamner et à les combattre. Ces 

    agissements ne peuvent être passés sous silence. 

    L'AGEC – Association Générale des Étudiants de Créteil 

    http://www.agec94.org 

    agec.contact@gmail.com 


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  • Les travailleurs de l’usine de Phillips à Dreux ont appris samedi soir que la direction avait 

    décidé de fermer définitivement l’usine demain matin, lundi 15 février, en supprimant ainsi 212 

    emplois. Cette décision intervient alors que, suite à l’annonce le 22 octobre par les patrons du 

    groupe Phillips d’un plan de suppression de 6 000 emplois, les travailleurs de l’usine de Dreux 

    avaient entamé une lutte pour garder leur travail. Ils ont décidé alors, non seulement de se mettre en 

    grève, mais également d’occuper l’usine et d’assurer eux-même la production, mettant ainsi en 

    place une forme de contrôle ouvrier. 

    Si la lutte sous cette forme a cessée, les dirigeants de l’usine semblent craindre encore la 

    combativité des travailleurs, puisqu’elle a décidé brutalement de la fermeture de l’usine en leur 

    envoyant un courrier pour leur dire de ne pas venir travailler demain matin. 

    La Fédération Syndicale Etudiante dénonce ces pratiques et affirme son soutien plein et 

    entier à l'ensemble des travailleurs de l'usine Phillips à Dreux en lutte pour la sauvegarde de leurs 

    emplois. De plus, cette décision illégale (le plan social n'ayant pas été validé) est à l'image du 

    cynisme d'un patronat laissant les travailleurs seuls face à leur sort. 

    Contre à la répression patronale, 

    seule la lutte paie ! 


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  • L'AGEC est un syndicat étudiant de lutte récemment crée à Paris 12. Nous publions ici leur communiqué de presse :







    Mercredi 10 février, lors des élections étudiantes aux conseils centraux de l'UPEC (ex-université Paris 12 Créteil Val-de-marne), vers 7 h 30, un groupe de dix personnes portant des stickers UNEF a molesté trois étudiants faisant partie de l'AGEC – l'Association Générale des Étudiants de Créteil (http://www.agec94.org). Après qu'il leur ait été dérobé par la force des tracts, du matériel militant et des effets personnels, ceux-ci ont été expulsés manu militari du campus avec consigne de ne pas y revenir « sinon.... » et n'ont pu y retourner qu'avec l'arrivée de nombreux étudiants et des personnels de l'université. Les deux agresseurs actifs sont des membres connus nationalement de l'UNEF puisque le premier siégeant à son bureau national – M. Alban FONTANAS – et la seconde à sa commission de contrôle – Mme Juliette GRIFFOND. La sécurité de nos adhérents étant en jeu, nous n'avons pu circuler librement entre les différents sites de l'université, ce qui peut fortement amener à douter de l'égalité dans la campagne électorale et de la crédibilité du scrutin.

    Ces faits, dignes de groupuscules mafieux, sont absolument inacceptables. Des plaintes ont été déposées contre M. FONTANAS et Mme GRIFFOND pour violences aggravées et vol aggravé. L'AGEC dénonce ces méthodes dignes de temps révolus et appelle toutes les organisations progressistes à les condamner et à les combattre. De tels agissements ne peuvent rester dans l'ombre.

    Merci de bien vouloir donner à cette information toute la publicité qu'elle mérite.

     

    L'AGEC – Association Générale des Étudiants de Créteil

    http://www.agec94.org

    agec.contact@gmail.com



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