• publié le 17 septembre 2009

    Dans le prolongement de la mobilisation du printemps dernier dans les universités, le mouvement étudiant avait été fortement réprimé : à Paris, Lyon, Pau, etc. se sont enchaîné les arrestations arbitraires et les procès. à Toulouse, un militant de la Fédération Syndicale Étudiante a reçu un tir flashball dans l'œil. Et la répression n'a pas cessé durant les vacances. 

    Ainsi, cet été à Toulouse, plus d'une dizaine d'étudiant-e-s ont été convoqués au commissariat central car il leur est reproché des « vols de gâteaux » ( pour plus de 2000 euros !), des « tentatives de vol d'électroménagers » , des « porte cassée ». Ils risquent de fortes amendes.

    A l'Université de Saint-Etienne, neuf étudiants sont passés en commission disciplinaire le 10 juillet. Ils devront attendre le 28 septembre pour connaître leur éventuelle sanction. Il leur est simplement reproché d'avoir participé au mouvement et aux piquets de grève sur leur Université, comme plusieurs centaines d'autres.

    A Caen, une étudiante a écopé de 4 mois de prison avec sursis, accompagné d'une inscription sur son casier judiciaire qui lui empêche de passer des concours de la fonction publique. Pourtant, les témoignages des agents de police ne concordent pas.

    Après l'affaire de l'élève du lycée Ravel de Paris, dont le principal a menacé de refuser l'inscription s'il ne n'engageait pas à cesser de militer sur l'établissement, il s'agit là de nouveaux exemples des représailles envers ceux qui se sont battus pour un enseignement public, gratuit, ouvert à tous et indépendant de tout intérêt privé.

    La Fédération Syndicale Étudiante dénonce cette politique de répression généralisée envers lycéens et étudiants en lutte. Plus généralement, nous réaffirmons notre soutien inconditionnel à tous les militants de lutte, lycéens, étudiants ou salariés, victimes de la répression de la part de gouvernement, du patronat ou de leur complices.

    D'ailleurs, la FSE mènera cette année, au sein d'un collectifs d'organisations syndicales et politiques, une campagne unitaire contre la répression généralisée du mouvement social.

    Face à la répression, la solidarité est notre arme !


    Pour la FSE, le président porte-parole, Thomas Miele

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  • Présentation de la FSE Paris 7



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  • publié le 01 septembre 2009

    Lundi 17 août, Xavier Mathieu (secrétaire général de la CGT Continental clairoix) a
    déclaré sur France Info : « La CGT, on les a pas vus. Les Thibault et compagnie, c'est juste bon
    qu'à frayer avec le gouvernement, à calmer les bases. Ils servent juste qu'à ça, toute cette
    racaille ». Cette déclaration est le reflet de la colère de nombreux militants ouvriers qui se
    battent, depuis plusieurs mois, avec détermination contre les licenciements sans aucun soutien
    des centrales syndicales.

    La stratégie des centrales syndicales est clairement de collaborer avec le gouvernement
    alors qu'il faudrait au contraire les affronter ! Que cela soit pour les sans papiers, pour la défense de l'éducation ou encore la lutte contre les licenciements.

    La Fédération Syndicale Étudiante tient a apporter son soutien inconditionnel à la
    CGT Continental Clairoix et particulièrement à Xavier Mathieu. La FSE, défendant l'unité
    étudiants/travailleurs, continuera le travail interprofessionnel notamment avec les structures de base
    de la CGT mais sans aucune complaisance avec leurs dirigeants nationaux qui ont définitivement
    choisi le camps de la collaboration de classe.

    Face à la collaboration, la lutte est notre force!

    Pour la FSE, le président porte parole, Thomas Miele

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