• Contrairement à ce qu'affirme la propagande du gouvernement et des médias, la mobilisation contre la réforme des retraites est loin de faiblir.

    La majorité des raffineries est toujours en grève, et parmi celles qui ne le sont plus, beaucoup ne peuvent fonctionner n'étant toujours pas approvisionnées en pétrole. De même, les éboueurs/euses, qui auraient soit-disant arrêté la grève, se sont pour la plupart faits déloger par les forces de l'ordre. La répression est de plus en plus violente, les arrestations de plus en plus fréquentes, preuve que le gouvernement au service du patronat craint cette contestation sociale. Les actions de blocage économique se multiplient, tous les jours et dans toute la France, entrainant des pertes énormes pour les capitalistes.

    Quant aux directions syndicales, certaines commencent à trahir le mouvement, envisageant « d'autres formes de luttes » et engageant des négociations. L'espacement des journées d'actions nationales poursuivent le même but d'essoufflement de la mobilisation, dans la droite ligne de ce que cherche à faire le gouvernement.

    La FSE dénonce ces tentatives de toutes parts (propagande médiatique, répression policière, trahison de certaines directions syndicales...) de faire taire la contestation sociale. La FSE appelle l'ensemble des étudiant-e-s à rejoindre la grève, les actions de blocage économique et à participer aux journées nationales d'action du 28 octobre et du 6 novembre aux côtés des travailleurs/euses. La FSE réaffirme que seule l'unité des classes populaires pourra faire basculer le rapport de force en notre faveur.

     

    RETRAIT SANS CONDITION

    DE LA REFORME DES RETRAITES

     

    SOLIDARITE ETUDIANT-E-S TRAVAILLEURS/EUSES

     

    SEULE LA LUTTE PAIE !


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  • publié le 26 octobre 2010

    Le 21 octobre, une manifestation contre la réforme des retraites soutenue par l'ensemble des organisations syndicales lycéennes, étudiantes et par de nombreuses organisations syndicales de salarié-e-s, a été scindée en deux par une occupation policière et militaire de la Place Bellecour.
    Aux alentours de 12h, toutes les issues de la place ont été bloquées par les forces de l'ordre laissant encore rentrer des manifestant-e-s mais ne laissant sortir personne, plus de 500 personnes, principalement des lycéen-ne-s, se sont ainsi retrouvées isolées.
    Cette opération a été mise en place sous prétexte que des soit disant « casseurs/euses » étaient présent-e-s sur la place. Cependant aucune « violence » n'avait eu lieu. Pendant près de six heures, et sans aucune raison, les personnes bloqué-e-s se sont fait charger à coup de gaz lacrymogène, de grenades déflagrantes, de canons à eau, de coups de matraque....
    Pendant toute la durée de l'assaut, seules quelques personnes blanches et « bien habillées » ont pu sortir de la place au compte goute. A 18h, lorsque les forces de l'ordre ont décidées de lever le siège, ce ne fut qu'après avoir contrôlé et fouillé toutes les personnes pas assez blanches à leur goût en en embarquant plus d'une centaine qui n'avaient pas leurs papiers. Cette opération a donc visé en particulier une population stigmatisée, celle des quartiers populaires.
    La FSE condamne cette opération à caractère raciste. La FSE dénonce cette tentative d'intimidation à l'encontre de toutes et tous les acteurs/trices des luttes sociales. La FSE exige l'arrêt des poursuites contre l'ensemble des inculpé-e-s et l'amnistie de la totalité des condamné-e-s des mouvements sociaux.
    Cette opération de répression sans précédent est à remettre dans un contexte national. Depuis le début du mouvement, plus de 3000 interpellations, les condamnations se multiplient, la plupart en comparution immédiate sans réelle possibilité de défense. Les peines se veulent « exemplaires »: de la prison ferme sur seule témoignage de la police pour un vol de blouson ou un jet de caillou. Nous sommes au cœur d'un mouvement social d'ampleur, le durcissement de la répression démontre que le gouvernement au service du patronat a de plus en plus peur et donc qu'il ne faut rien lâcher même après le vote de la loi.
    La FSE appelle l'ensemble des étudiant-e-s à amplifier la lutte et à ne pas se laisser intimider par la répression, dernière arme du gouvernement. La meilleure réponse à la répression est la lutte sociale.

    Toutes et tous uni-e-s contre la répression
    La solidarité est notre arme
    Seule la lutte paie !


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  • publié le 21 octobre 2010

    Hier, mardi 19 octobre, près de 3,5 millions de personnes sont descendues dans la rue pour manifester contre la réforme des retraites. Aujourd'hui des actions ont eu lieu dans toute la France. Ce qui montre bien que la mobilisation ne faiblit pas.

    De plus, des travailleurs/euses reconduisent la grève dans beaucoup de secteurs (rail, RATP, raffineries, énergie, éducation…). Des Assemblées Générales, des rassemblements, des manifestations et des actions (interprofessionnelles, par entreprise ou par secteur) se multiplient dans tout le pays. Encore aujourd'hui des aéroports, des raffineries, des entreprises... ont été bloqué-e-s. Le mouvement unitaire et interprofessionnel privé/public qui débute appartient à chacun et chacune d'entre nous (que nous soyons étudiant-e-s, chômeurs/euses, salarié-e-s, syndiqué-e-s ou non).

    Il faut rappeler que cette réforme des retraites est une énième attaque du gouvernement au service du patronat afin d'accroître les profits de ce dernier.

    Seule la grève générale qui commence à se mettre en place pourra faire basculer le rapport de force en notre faveur.

    La FSE appelle l'ensemble des étudiant-e-s à rejoindre la grève et à amplifier la contestation en multipliant les assemblées générales sur les universités afin de décider collectivement des perspectives. La FSE appelle tou-te-s les étudiant-e-s à agir avec les travailleurs/euses en mettant en place des actions communes.


    Pour le retrait sans condition de la réforme

    Solidarité étudiant-e-s travailleurs/euses

    Seule la lutte paie !


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  • publié le 18 octobre 2010

    Encore une fois, l'Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe (UGTG), syndicat de classe anti-colonial, est victime de la répression. La Fédération Syndicale Étudiante tient à exprimer son soutien et sa solidarité envers les camarades guadeloupéen-ne-s qui subissent l'acharnement de la justice bourgeoise, revancharde après les luttes victorieuses menées par le LKP en 2009.

    Nous relayons ci-dessous l'appel à la solidarité des camarades de l'UGTG :


    Pointe-à-Pitre, le 6 octobre 2010 

    Au Mouvement Ouvrier et démocratique français,
    Au Mouvement Ouvrier et démocratique mondial,
    Au Comité international contre la répression, CICR,
    Chers camarades, chers amis, 

    La justice française a décidé, une fois de plus, d'en découdre avec le Mouvement Ouvrier Guadeloupéen et singulièrement avec les militants de notre Centrale UGTG (Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe). 
    Après avoir condamné notre camarade Raymond GAUTHIEROT, ancien Secrétaire Général de l'UGTG, à 3 mois de prison ferme assortis d'amendes au mois de janvier dernier, voilà que l'Etat français et ses valets locaux, à la demande du patronat de Guadeloupe avec la complicité les Collectivités, et à la demande du Grand Patonat, s'acharnent contre les dirigeants et militants de notre Syndicat. 
    Ainsi depuis quelques semaines, voire plusieurs mois, nous assistons à une cascade de convocations et de procès remettant en cause les libertés fondamentales et singulièrement le droit de revendiquer et de se battre pour ses revendications justes et légitimes. Tout est mis en œuvre non seulement pour diaboliser l'action syndicale, mais également et surtout pour tenter de nous faire taire car nous ne cessons de lutter notamment pour le respect des accords du 26 février et du 04 mars 2009 obtenus grâce au LKP. 

    Un exemple : 

    Le Mardi 14 Septembre, une déléguée syndicale de l'UGTG est convoquée devant la Cour d'Appel de Basse-Terre. 
    Dès le début de l‘audience, le Président de la Cour d'Appel lance en direction de la salle « vous avez fait le nombre mais vous ne me faites pas peur ». Il est vrai qu'habituellement les procès des membres de l'UGTG ne sont pas ouverts au public car les grilles du Tribunal sont systématiquement gardées par la police et les gendarmes qui interdisent l'accès au palais de justice. 
    Quelques minutes plus tard, le Président de la Cour interroge notre camarade et cette dernière répond en Créole, comme elle l'a fait en première instance au Tribunal de Pointe-à-Pitre, où elle a bénéficié de l'assistance d'un interprète. 
    C'est alors que le Président de la Cour d'Appel s'exprimant sur un ton particulièrement arrogant, voire méprisant à l'égard de cette jeune camarade, lui interdit de parler créole dans son tribunal en indiquant que les décisions de justice sont prises en français ; que dans son tribunal on parle français et que de toutes les manières, elle serait jugée et condamnée. 
    Cette interdiction de s'exprimer en créole est d'autant plus incohérente que notre camarade était poursuivie pour une prétendue diffamation qu'elle aurait prononcée en créole. Ce manque évident d'impartialité a provoqué une réaction indignée de l'assistance. 
    S'en suit alors quelques grognements dans la salle et il n'en faut pas plus au président du tribunal pour exiger l'évacuation de la salle qui se fera par la gendarmerie en arme, dans des conditions choquantes. 
    A noter que la prévenue a elle aussi été reconduite hors de l'enceinte du palais de justice. 
    Quelques instants plus tard, nous apprenons que l'avocat de notre camarade a eu un malaise nécessitant l'intervention des pompiers et du SAMU. 
    Et pourtant, curieusement la décision a été mise en délibéré au 08 novembre 2010 sans que notre camarade ait pu se défendre ni son avocat plaider. 
      
    Vendredi 22 Octobre 2010 deux autres dirigeants de l'UGTG, dont le Secrétaire Général Adjoint, seront devant les tribunaux pour avoir refuser de se soumettre à un prélèvement ADN. Les syndicalistes ne sont pas des criminels. Ce sont au total 4 dirigeants de l'UGTG qui sont poursuivis pour avoir refusé de livrer leur ADN. 
    Au total, ce sont près de 20 militants et dirigeants de notre centrale qui font l'objet de convocations par les services de gendarmerie, de police ou devant les tribunaux et cela à quelques jours de la grande mobilisation du 26 Octobre en Guadeloupe, Martinique et Guyane kont tout pwofitasyon. Et tout cela dans le silence de la classe politique alors que certains conflits durent depuis plus de 7 mois. 
      
    Dans le même temps, un des avocats de l'UGTG, Maître Sarah ARISTIDE, fait l'objet de menaces, d'intimidations et d'agressions sans que le parquet s'en soucie malgré de nombreuses plaintes et interpellations. 
    Chers camarades, chers amis, vous l'avez compris, il s'agit pour l'Etat colonial français à la solde du grand patronat, de prendre sa revanche sur la fabuleuse lutte que nous menons en Guadeloupe et de chercher ainsi à éliminer le LKP en s'attaquant directement aux organisations qui le composent. 
    Chers Camarades, chers amis, 
    Au nom de la solidarité ouvrière internationale, au nom de la démocratie, au nom du droit des travailleurs de Guadeloupe de se battre pour leurs légitimes revendications et leurs syndicats, de les défendre, nous faisons appel à votre soutien. 

    Recevez, chers camarades, chers amis, nos salutations militantes. 

    Le Secrétaire Général 
    Elie DOMOTA


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  • publié le 11 octobre 2010

    Malgré plusieurs millions de personnes dans la rue, le projet de loi sur les retraites est toujours en discussion depuis le 5 octobre au sénat; le gouvernement au service du patronat reste sourd à la contestation sociale.

    La réforme actuelle des retraites, tout comme celles qui ont été élaborées depuis 1983, ne sert que les intérêts du patronat. En effet, depuis vingt ans, c'est 9,3% du PIB qui est allé du travail, donc des salaires, vers le capital, ce qui représente 120 à 170 milliards d'euros. Et les classes dominantes osent nous parler d'un problème de financement des retraites, alors qu'au même moment les cotisations patronales sont gelées, que les entreprises sont exonérées de ces charges et que le MEDEF aspire à la généralisation d'un système par capitalisation.

    C'est là le véritable enjeu de cette réforme, marchandiser et capitaliser le système de répartition solidaire, mis à mal par le désengagement patronal ainsi que par la flexibilisation du travail, la multiplication des contrats précaires, et la stagnation des salaires.

    Les directions syndicales appellent une nouvelle fois à une journée isolée de grève et de manifestation: le 12 octobre. Cependant, les secteurs appelant à la grève reconductible sont de plus en plus nombreux. A l'image des dockers de Marseille qui sont en grève depuis près de deux semaines, des préavis de grève illimitée à partir du 12 octobre ont été déposés dans plusieurs secteurs comme à la RATP, chez les cheminots, à Air France, à EDF GDF Suez... De plus les lycéen-ne-s et les étudiant-e-s commencent à rejoindre le mouvement de contestation contre la réforme des retraites multipliant manifestations, actions et piquets de grève dans leurs établissements.

    Nous continuons à affirmer que des journées d'action isolées ne sont pas à même de faire basculer le rapport de force et que seule une grève générale reconductible peut le permettre. Le 12 octobre doit être un point d'appui pour intensifier la lutte. La FSE appelle tou-te-s les étudiant-e-s à organiser des Assemblées Générales sur leurs universités afin de décider collectivement comment rejoindre le mouvement de grève général reconductible qui est en train de se mettre en place. La FSE appelle tou-te-s les étudiant-e-s à descendre dans la rue le 12 octobre. 

    Retrait de la loi sur les retraites !
    Solidarité étudiant-e-s travailleurs/euses !


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