• publié le 18 juillet 2009

    Valérie Pécresse l'a annoncé : 33 universités vont rejoindre le 1er janvier prochain les 18 établissements déjà passées à l'autonomie le 1er janvier 2009. Près de
    60% des universités seront donc passés, à cette date, sous le régime de l'autonomie budgétaire.

    La FSE, à l'automne 2007 et cette année, a participé à lancer et a pleinement participé aux mouvements lors desquels les étudiants ont très largement exigé
    l'abrogation de la loi Pécresse. La LRU constitue en effet un pas de plus vers la privatisation des Universités et leur fermeture aux enfants de la classe ouvrière.

    La FSE continue à se battre pour une Université publique, gratuite ouverte à tous et à toutes. Par conséquent, nous nous opposons à la mise en place de la LRU, continuons de revendiquer son abrogation, tout comme nous exigeons le retour sur toutes les lois dans la lignée du processus de Bologne (comme le LMD).

    Abrogation de la LRU !
    Pour une fac critique et populaire !

    Pour la FSE, le président porte parole, Thomas Miele.

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  • publié le 07 juillet 2009

    La crise qui secoue l'Iran n'a pas éclaté comme un orage dans un ciel serein. Depuis plusieurs années déjà, les luttes ouvrières et populaires se développent en Iran : mouvements étudiants pour les libertés démocratiques, grèves à répétition dans l'industrie ou encore les transports publics à Téhéran, luttes des femmes contre l'apartheid sexuel imposé par le régime. Le premier mai de cette année, d'importantes manifestations ont été réprimé; des dizaines de personnes arrêtées.

    Ces mouvements, et la situation interne et internationale de l'Iran, ont amené les classes dirigeantes iraniennes et le régime à se diviser et à s'affaiblir. L'épisode des élections présidentielles en est l'illustration. Moussavi et Ahmadinedjad représentent deux politiques différentes, deux conceptions différentes des relations de l'Iran avec les grandes puissances, mais leur objectif commun est de maintenir la République Islamique. Si Moussavi est souvent présenté dans les médias occidentaux comme un démocrate, nous n'oublions pas qu'il était premier ministre dans les années 80, lorsque la gauche, les syndicalistes et les communistes ont été liquidé physiquement.

    La FSE dénonce l'hypocrisie du discours des puissances impérialistes au sujet de l'Iran, puissances impérialistes qui sont en grande partie responsables de la situation économique, sociale et politique du pays. Après avoir soutenus et mis en place tous les régimes anti-populaires du siècle dernier en Iran, ces dernières avaient favorisé les courants réactionnaires de l'islam politique pour contrer la gauche et le mouvement ouvrier lors de la révolution de 1979. C'est dans les valises de la France que Khomeiney avait débarqué en Iran pour canaliser, puis écraser, la révolte populaire.

    La FSE dénonce vigoureusement la répression à l'œuvre en Iran. Dans le conflit en cours, la FSE ne soutient aucune fraction du régime. A l'inverse, la FSE se place du côté des classes travailleuses et populaires iraniennes, des femmes, des étudiants et des organisations syndicales et politiques qui luttent pour les libertés démocratiques, pour les droits sociaux les plus larges pour les travailleurs, les classes populaires, les femmes et les minorités en Iran, pour le renversement du régime en place, loin de toute ingérence impérialiste. Elle appelle à développer, sur la durée, toutes les initiatives de solidarité qui se placent dans cette optique.

    Liberté pour tous les prisonniers politiques et syndicalistes en Iran, y compris ceux du Premier Mai!

    Face au régime réactionnaire en Iran, solidarité avec les progressistes !


    Pour la FSE, le porte-parole international, Alexandre Maupin.

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  • publié le 03 juillet 2009

    Le verdict est tombé hier, 1er juillet 2009 : Alexandre et Tayeb, syndicalistes FSE ont été
    relaxés. Ils avaient été arrêtés le 27 avril dernier, avec 3 autres étudiants, en marge d'une confrontation au sujet d'un vote à bulletin secret organisé par la présidence, jugé illégitime par les AG, sur le déblocage de l'université. Tous les témoignages concordaient pour prouver qu'ils ne se trouvaient pas sur le lieu
    où les faits qui leur étaient reprochés se sont produits.

    Si nous nous réjouissons de ce verdict, leur relaxe n'atténue pas la politique de répression
    croissante à laquelle nous assistons quotidiennement et qui touche les militants de lutte, étudiants et
    travailleurs. Il est inacceptable que, face à la légèreté du dossier de l'accusation, il ai fallu un procès pour innocenter nos camarades Alexandre et Tayeb. De la même façon, nous dénonçons l'attitude de la police qui n'a pas hésité à tirer sur les étudiants au flashball le 19 mars à Toulouse, touchant grièvement à l'oeil Joan, militant à l'AGET-FSE (FSE Toulouse) et, plus généralement, l'usage de gaz lacrymogènes et de matraques sur les manifestants de la part de la police.

    Face à cela, la FSE continue à faire signer la pétition contre la répression(http://www.luttesetudiantes.com/phpPetitions/index.php?petition=2).

    Une attaque contre un seul est une attaque contre tous !

    Face à la répression, la solidarité est notre arme !

    Pour la FSE, le porte parole Thomas Miele

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  • publié le 02 juillet 2009

    Le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche vient d'annoncer l'augmentation
    des droits d'inscription à l'Université :

    •1,2% d'augmentation en Licence (soit 171 euros au lieu de 169 l'an dernier)

    •2,2% d'augmentation en Master (soit 231 euros au lieu de 226 l'an dernier)

    •2,2% d'augmentation en Doctorat (soit 350 euros au lieu de 342 l'an dernier)


    A ces frais s'ajoutent la sécurité sociale étudiante et, dans un grand nombre d'universités, des
    frais d'inscriptions illégaux pouvant aller jusqu'à plusieurs centaines d'euros qui subsistent malgré les
    promesses continuelles de suppression de la part de Valérie Pécresse depuis qu'elle a prit ses fonctions.

    La FSE dénonce cette nouvelle augmentation qui ferme un peu plus les portes de l'Université aux
    enfants de la classe ouvrière, dans la continuité des augmentations auxquelles nous assistons chaque
    année. A cela, nous opposons une Université gratuite, ouverte à tous et à toutes et aux financements 100% publics.

    Pour une université gratuite et populaire seule la lutte paie!

    Pour la FSE, le président porte parole, Thomas Miele

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  • publié le 01 juillet 2009

    Les 26, 27 et 28 juin, la Fédération Syndicale Étudiante (FSE) a tenu son
    septième congrès à Paris. Trente délégués représentant les sections de Paris 1 et 4, de
    Paris 7, de Toulouse 1, 2 et 3, Limoges, Pau, Dijon, Amiens, Orléans, Aix en Provence,
    Lyon 1, 2 et 3 se sont réunis et ont débattu pendant ces trois jours. Deux nouvelles
    sections, Reims et Grenoble, ont été intégrées dans la fédération. La section d'Aix-
    Marseille, pour des raisons pratiques, s'est scindée en deux sections, une par ville. Les
    sections de Caen et Marseille, absentes, qui n'ont pu se déplacer, ont participé à la
    discussion par le biais de contributions écrites.

    Face à la répression grandissante des étudiants et plus généralement des
    travailleurs, nous avons invité plusieurs organisations et avons décidé de lancer un appel
    commun.

    Ensemble, nous avons également discuté du lancement d'un collectif antiimpérialiste,
    pour dénoncer l'impérialisme de l'Etat français et ses manoeuvre en Afrique,
    Afghanistan, etc.

    Les débats ont principalement porté sur le bilan à faire de la mobilisation que
    le milieu universitaire a connu ces derniers mois, sur la nécessité du travail en
    interprofessionnel, sur la défense d'une orientation syndicale de classe, ou encore de
    sujets divers, comme la loi sur l'interdiction du voile dans l'enseignement supérieur ou la
    structuration de l'auto-organisation étudiante.

    Nous avons décidé de lancer une campagne sur le thème du logement étudiant
    afin de dénoncer la sélection sociale au sein des CROUS via la hausse du prix des loyers,
    le manque alarmant de logements sociaux étudiants, les conditions de logement parfois
    scandaleuse dans le privé, et plus généralement la privatisation des CROUS et le
    démantèlement du système d'aide sociale sur critères sociaux.


    Pour la FSE, le président porte parole, Thomas Miele

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